mardi 31 mars 2009

Laurette en sa " belle demeure "…et le temps qui passe !

La ligne a été franchie en vainqueur !
Devrait-on écrire vainqueuse ?

Depuis hier Laurette en a accroché un de plus et ce sont tant et tant de souvenirs qui ont pris un coup de jeune…Tant et tant qu'on peine à discerner dans le grand corps éperdu du Bonheur !

Décidement le temps n' est pas long plus que jamais le temps est rond !
(d'aprés Giono )
Photo du bivouac à Brion au cours de Chamineige 1993 .













vendredi 27 mars 2009

Machine à battre : un retour fulgurant !

J'avais pris au rebond un article de La Montagne …il semble que ce fut un retour gagnant : la preuve l'arbitre m'accorde la mise au point !

mardi 24 mars 2009

COMBRAILLES, ce soir, j'y vais …

…j'ai bien ou deux places dans ma voiture pour qui voudrait venir…mais je ne suis pas contre qu'on m'emméne !

lundi 16 mars 2009

De bric ,de broc, de brac…qui dit qu'on ne retrouve rien chez nous ?

Chez nous, sous l'escalier, cette machine à laver américaine avec son système à essorer ( patented 27 Mars 1888 ) entière je pense, y compris la poussière…
Elle est dans notre famille depuis cette dernière partie du XIXem siécle . Ces "ancêtres" tenaient l' Hôtel de Paris à Royat , on peut donc penser qu'elle avait un usage important à des fins professionnelles. Pour en avoir vu traîner plusieurs fois des bouts, par ci par là, je ne pense pas que c'était une machine très rare, mais par contre très vulnérable du fait qu'elle était en bois, dans des contextes humides… et que devenue obsolète avec l'arrivée d'autres machines, elle a du subir des destructions en série ( histoire de "faire moderne ") avant que les derniers modèles deviennent des antiquités datant d'un peu plus de 20 ans après la guerre de sécession…au cours de laquelle son fabricant qui ne savait peut-être pas encore qu'elle existerait avait choisi le bon camp puisque semble-t-il elle sera fabriquée à New-York !
* elle avait les pieds en mauvais êtat, je les ai fait refaire…les pieds , avec l'âge moi aussi je commence à en souffrir !



Si elle est à vendre ? Catégoriquement non !

Content de voir que " la chose " questionne," merci de m'avoir posé la question ! "
Bien à vous .

Bernard Quinsat .



PS : me revient d'un coup, les circonstances dans lesquelles je l'ai découverte*…dans la buanderie de la maison, à côté d'un très grand lavoir en volvic ( environ une tonne )… peut-être y en avait-il même un petit en ciment ( ? )…cette buanderie avait été désertée depuis longtemps…je ne vous détaillerai pas ce qui, entassé, pouvait recouvrir tout ça …entre autre peut-être deux belles chaises longues en osier avec armature en chataîgnier …peut-être, peut-être ? Quand j'ai déménagé tous ça mon fils avait quelques mois, aujourd'hui il en a trente cinq …Ah! oui ça pourrait faire trente qu…enfin ça quoi !



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Billet écrit suite à un article paru dimanche dans "La Montagne " 15 Mars 2008 .






dimanche 15 mars 2009

A la recherche d'un temple perdu !

Pont à Mousson c'est prés du pont du Gard ? De toute façon, trop court ce Week-end pour y monter et en redescendre surtout que vu la pente !… Aussi, dispo ce samedi matin, direction, chemin des caves, juste avant d'arriver à la croix Saint-Marc, prés de la fontaine des Chiens devant les fours à Pétarat : Réunion au sommet présidée par Alain Cournol qui nous a fait le plaisir de nous rendre visite, comme Vincent Brun qui passera , puis plus tard, sans sa barbe et ses cheveux, il repassera faire un tour . Les parcelles, les propriétaires, les techniques, les époques, les emplacements, le tour du lieu dit " les chiens " , tout le tutti quanti passé en revue et tous nos petits savoirs particuliers qui se recoupent et du coup se découvrent des ailes…ça c'est bon comme c'est pas possible à dire quand ça file comme un aligot, que ça te mets l'eau à la bouche… on aurait pas du oublier le petit Gamay ou le chardonnay , la prochaine fois, c'est promis, on y pense !
Le savant semble dubitatif, c'est sa manière à lui de cacher son enthousiasme : de nous tous c'est le plus accroc et dans ce lieu qui porte le toponyme de chiens qui pourrait dériver de tessonnier ( " trous à blaireaux" ) c'est le plus blaireau d'entre nous, pas dans l'acception d'aujourd'hui , mais par l'impossibilité dans laquelle il se trouve de ne pas se jeter dans la première cavité venue …non je veux dire devant laquelle on passe !… La première aujourd'hui ce sera celle du Four au Zouzou…Alors on s' y jette et la première chose que l'on y rencontre devine ? C'est un schtroumft de la plus belle espéce celui à robe mastic et à poil ras…et à casque bleu ( à ne pas confondre avec celui de l'ONU dont la présence ici n'a pour l'heure jamais été rapportée, par un observateur digne de foi…mais ça pourrait venir ! ). On le rencontre souvent dans pareille circonstance au point que c'est devenu un ami, il sait tout, il est curieux de tout et nous a côté de ce Prof on pourrait se croire des nains et bien au contraire à chaque fois qu'on fait un truc ensemble, c'est comme si sa fréquentation nous faisait grandir ! Samedi Prof était sceptique sur le fait que" la chose " puisse être un four, c'est pourquoi sur une des photos on le voit, à genoux, yeux au ciel, faire comme des incantations pour inviter le savoir à dire la vérité . Mais le savoir à ceci de commun avec le Bon-Dieu, c'est qu'il à besoin au démarrage qu'on prenne un peu l'initiative et qu'on lui donne un coup de main !
L'initiative
ayant été déjà prise, ce qui nous valait d'être ici ce jour là, c'est Prof qui se colla à la pelle américaine pour le coup de main initial ! Pourquoi Prof on l'appelle pas aussi fox-terrier ? ça c'est pas une mauvaise idée, m'est avis qu'elle pourrait faire son chemin …Bref quelques mètres cube plus tard, Prof je le sens est en train de revoir son point de vue . Un four ? Pourquoi pas, me semble même maintenant que chez les verriers des fours comme ça on pu en rencontrer qu'il se dit à voix haute…mais ici ? Etonnant isn'it ?
Alors ni une ni deux, le fox y met la tête la première, et il serait à deux doigts d'y entrer tout entier - ce n'est que partie remise - si il était tout à fait sûr d' en ressortir - ça réfléchit un Prof même dans ces situations de plaisir extréme ! - levant la tête il découvre la cuve - comprendre le four - écarquillant les yeux il réalise qu'elle est construite en granit de Manson, plus réfractaire que le calcaire - du jamais vu encore par ici - puis après avoir vérifié qu'Indiana Jones ne l'avait pas précédé , tout seul il se prend en photo - mate un peu les mirettes - et il ressort tout à la louange !…

Il se met aussi, quelques notes sur un calepin, c'est ça qui est pratique pour les profs c'est que les notes ils se les mettent eux -même !




Comment j'ai vu ça ? Ce que j'en pense ?
…on verra ça demain peut-être …en attendant :

Rechercher : Four à Chaux sur Google . Cliquer sur la deuxième proposition . Four à chaux : :" Les fours à chaux du XIXem…"
On découvre alors un petit truc très simple et très efficace, très didactique…on peut découvrir entre autre ( mais ce n'est pas l'essentiel: comment l'institution récupère toujours l'initiative des bénévoles : ils sont incorrigibles ! )

Le four qui est présenté est bien comme celui du Zouzou ( croquis BQ au dos d'une envellope ), un four à joues creuses les voûtes latérales servait à stocker la chaux éteinte à l'abri de l'humidité … A bientôt . BQ .PS: Melle Jaffrelo je vous ferai réciter en vue de vos prochaines responsabilités !












































samedi 14 mars 2009

Belle journée, vraiment ?

La veille vendredi, rencontre à " La Montagne" avec Luis Sépulveda : extraordinaire ! Aujourd'hui, très beau temps, très beau résultat pour notre journée de fouille dans le four au Zouzou… nous n'entendrons pas Alain Baschung le 15 Avril, ni le 15 , ni un autre jour…circulez y a rien à reporter ce coup là !
Décidément y a trop de gens bien, qui meurent autour de moi ces temps- ci , c'est quand que commence la série des cons ?…qu'on ait au moins une journée potable de A à Z comme Zouzou et A comme Alain dans ses chansons !
On partira marcher une semaine pour que Lionel nous parle de lui et on écoutera sa musique dans des endroits où il aurait jamais mis les pieds…il serait vraiment temps qu'il s'y mette !

mardi 10 mars 2009

APPEL aux Amis des Fours à Chaux !

Il eut été préférable que j'écrive " le long de la côte chaufournière et tout au long de 2000 ans d' Histoire "… c'est ma conviction en tous les cas !…voir la suite…
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Bonjour,

Pas le temps de faire un mémoire . Mais nous voilà rendu où nous pouvons avec pas mal de précision faire un êtat de ce que fut l'activité chaufournière à Romagnat tout au long de ce j'appelle depuis longtemps la côte chaufournière pour d'emblée affirmer que les fours ne concernèrent pas que ceux de champ-Blanquet mais occupèrent ( ou s'occupèrent ) un terroir bien plus large présentant un continuum géographique ( forcément puisque nous sommes dans du sédimentaire ) une belle unité qui peut se diviser en trois pôles comprenant chacun carrières souterraines et unités de cuisson. Ces trois pôles sont : celui de Champ-Blanquet, celui de Puy Blanc ( où étaient les fours de Bezance encore signalés en tant que ruines sur une carte IGN de 1928 ), celui des Chiens qu'on ne peut plus réduire aux seuls fours de Pétarat même si ceux ci doivent être élargis à une batterie plus conséquente. C'est à ce propos que je vous sollicite .
Le jeu vous le savez vaut la chandelle bien au-delà de nos espérances, puisque plus on avance dans la connaissance des sites et des techniques plus nous nous voyons gratifiés de nouvelles découvertes . Celles que nous avons faites dimanche dernier ( sur des bases que je connaissais un peu ) devraient selon moi s'avérer capitales . Un vieux four isolé, assez rudimentaire est incontestable, et un autre (qui viendrait s'ajouter à la batterie Pétarat ) plus complexe, plus original, moins évident mais dont j'ai l'intime conviction, recoupant des informations transmises oralement ( dont les miennes mais il y a plus de 40 ans que je n'avais pas vu " la chose" d'aussi près… ) . Même si nous n'avons pour l'instant aucune trace dans la littérature ( Jean -Pierre surtout ) d'un four de ce type ma conviction personnelle est faite donc mais en plus j'ai une idée techniquement de comment c'était foutu et pourquoi c'était foutu comme ça : pour récupérer de l'espace chaud et sain sur les flancs du four qui étaient creux parce que bouté latéralement par des voûtes . C'est marrant parce que je retrouve là ( à moins que ce soit ce qui me mène si vite à cette représentation comme un raccourci ) une idée de réhabilitation de deux des fours de champ- blanquet qui permettrait de voir les fours comme " d'en dessous" et puis parce que j'ai le souvenir de cette voûte très douillette qui s' s'enfonçait entre les flancs de deux fours et où les ouvriers mangeait bien au chaud sur une table longue ( dans l'axe de la voûte ) avec deux bancs ( ce souvenir je le partage avec les femmes -épouses,ou filles voire petites filles - qui leur montaient à manger ) .
Nous sommes donc là me semble-t-il en présence d'un ensemble exceptionnel ( dont le modèle avait peut-être été reproduit à l'entrée du chemin des caves et qui doit peut-être beaucoup au modèle cave - grange- cuvage )…qu'il y a urgence à sauver , tout du moins à relever : un four à pied ! (appelation non déposée ! )
De quoi s'agit il dans un premier temps -sans danger- parce que l'intervention se fait de l'extérieur et vise à dégager le passage par la petite porte qui donne sur le chemin et comblée plus qu'au trois quart de sa hauteur par de la terre non pas d'éboulement mais qui a été rapportée de l'extérieur pour condamner cette entrée . Ensuite étayage simple du linteau, puis réalisation d'une porte fixe en planches de 27mm pour condamner l'accès ( préalablement dégagé ) avec la possibilité de le réouvrir selon nos besoins . Entre temps nous aurons pu réaliser un reportage photographique et relever quelques données .
Pour ce faire une petite pelle mécanique ( type pompes funébres ) nous serait précieuse , mais à défaut des bras d'humains, prolongés de pelles et de pioches pourraient faire l'affaire ( estimation après foisonnement 4 à 5 m3 de terre ) ces bras : les nôtres . Une remorque avec ce qu'il faut pour la tracter, pour des aller-retour pour aller la vider à moins de 100m devant les fours de Pétarat . Planches de 27 selon relevé à faire par Jan de diego , vis , visseuse, etc …chacun améne ses outils .
Quand ? samedi prochain ( RV 10 h sur place ou 9h45 chez moi tout devra être fini dans la journée ( sécurité ): c'est possible . Ceux qui peuvent (et veulent ) venir me préviennent par retour ( mail ) et si ils ont des copines et des copains qui ont prévus de s'emmerder ce jour là… ils les emmènent .
Merci et Amitié . BQ.

LES PHOTO : ( même mauvaises, aprés coup, la vue de ces photo me permets je crois d'étayer mon hypothèse )


3 premières photo : bases du four , le fourneau est en " volvic " appareillé . on distingue les passages par lesquels sera retirée la chaux vive ( dègrillage en qq sorte ) et assurée la ventilation basse . Bien qu' obstrué par le talus d'éboulement, on devine que les dimensions de ces passages sont équivalentes à ceux des fours traditionnels qu'on connaît déjà . Au -dessus le bâti extérieur du four ( le moule, la forme, non réfractaire ), appareillage évasé en petite pierres bloquées à la chaux ( manquerait plus que ça ! ) bâti sans coffrage, les traces de coffrage n'apparaissant qu'à partir du moment où l'évasement devient plus important et que démarre la ( les voûtes ) on pense un peu aux étables voutées d'Orcines ( croisement des voûtes )…pour l'anecdote la dernière étable de ce type construite à Orcines l'a été avec de la chaux de Romagnat ( 1946/1947 )

2 photos suivantes : vues extérieures la grande porte est celle de" la remise ", la petite porte est l'entrée du four- cuvage ( peut-être une cave derrière ?) Le tout s'inscrit dans une défonce du versant qui va bloquer et limiter l'ensemble au fond et sur les côtés alors que l'important massif de maçonnerie qui le limite à l'extérieur a manifestement fonction de le bouter également vers l'intérieur surtout côté four où l'on distingue comme un appareil très lourd faisant " Jambe de force… souffrant d'éléphantiasis ", pour équilibrer la poussée " centrifuge " des voûtes .









La dernière Jean-Pierre tel un chasseur dans la savane pose le pied reposant sur le ventre d'un ancien four rudimentaire, que l'on vient d'identifier à coup sûr comme tel …après l'éléphantiasis , l'éléphant et son Tartarin si modeste et si compétent qui vient de le faire tomber dans la gibecière du savoir !…qu'il soit ici remercié pour tout son apport amical et savant .

dimanche 8 mars 2009

Plateau de Gergovie : l'urgence de ne rien faire !

Je ressors une vieillerie que j'avais en préparation, pensez ça datait du 21 février 2009, et je lui raccroche cet embryon de billet du 1 mars où je semblais parti à la chasse aux papillons jaunes et qui n'aurait jamais du être séparé du précédent, voilà pourquoi ?










Une info locale parue dans la Montagne du ………, rendant compte d'une visite des responsables du site de Bibracte, à ceux de Gergovie et leur apporter la " Bonne Nouvelle " .…et me sont revenus d'un coup les craintes que m'inspire les projets d'aménagement du Plateau allongé depuis si longtemps là haut à se reposer et reposer les plus de 200000 visiteurs annuels qui viennent là sans rien demander à personne, et sans même d'ailleurs y être invités sans toutefois être des intrus mais des bienvenus !…mais voilà c'est que quelques autres, interrogés par un cabinet d'étude de "mal-voyants" ( selon toute vraisemblance ! ) leur ont confessés qu'à Gergovie : " il n'y a rien à voir ! " . Aussi moi qui croyait être un amoureux fidéle de ce site, qui a chacune de mes visites -rarement plus de 3 par semaines - m'en mettait plein la vue, sans parler qu'il me faisait déborder l' Ame !…aussi, je m'interrogeais quat à savoir si nous parlions des même lieux ? J'avais décidé pour le vérifier d'aller voir et pour être bien sûr de ma destination, d'abord, de rechercher les indications fiables susceptibles de me mettre sur la bonne voie ! Voici donc en quelques lignes le récit d'un voyage ordinaire au plateau de Gergovie et le grand ordinaire d'un émerveillement simple , peut-être trop simple, et à chaque fois renouvelé !

Au tout début, à Romagnat, j'ai eu un début de panique et j'ai failli rebrousser chemin, quand j'ai vu que la Rue Vercingétorix était à vendre alors que j'avais déjà du mal à trouver la signalisation de la somptueuse Avenue Gergovia, quand enfin ! .Elle était là, la plaque prestigieuse, médaillée de rouille , lisérée blanc sur bleu horizon gardé par une chaîne d'angle restant de pierre alors qu'elle présentait à l'épaule sa descente d'eau pluviale en zinc . quelle rencontre, instants intenses d'émotion, alors l'histoire qui remonte en moi comme on remonte la pendule au souvenirs qui ronronnerait au salon de notre mémoire qui dit oui qui dit non qui dit je t'attendais…et voilà Brel qui m'entraine…………………………………… Ouf , il était temps que je me retrouve face à cette embrouillamini de Pignons er façade qu'ordonne la lumiére du couchant qui sans ambiguité m'impose cette évidence que je cherchais sans équivoque : Rue de Gergovie ! Dés lors, à partir d' Aubiére puisque c'est là que nous sommes à ce moment, une carte devrait me suffire pour continuer à travers les hachures à avancer dans mon récit .
































Hier, en zappant, j'ai croisé Alain Bashung
aux victoires de la musique et j'ai compris
pourquoi il avait annulé ses concerts quand
j'ai vu avancer sa silhouette décharnée avec
au-dessus de lui comme un girophare qui
hurlait : Regardez comme il ne sera plus là
l'an prochain...

Hier, j'ai vu aussi, traversant mon jardin à
tire d'ailes, le premier papillon jaune de l'année.
J'en ai vite averti ma fille car dans la mythologie
familliale, c'est le papillon de mamie (ma maman).
Elle affectionnait les petits "citrons" et on se dit quand
on en voit un que c'est elle ...

Et ce soir, sur ton blog, je vois des petits "citrons" sur
des balises ...

Et puis je me dis que quand tu parles de ceux qui sont dans
la difficultés et l'épreuve, tu penses à moi aussi et ça me
fait plaisir.

Bonne semaine sans ton Arlésienne ...























Que serais-je sans toi ? Que ce balbutiement…

Bonjour ,

Autant que vous le sachiez, j'ai pris une position radicale contre le déplacement d'un calvaire à Romagnat , ce qui va me valoir durablement une réputation d'intraitable réactionnaire !
Tant pis, on a la réputation qu'on peut, et peut-être est-elle méritée…Disons que les pulsions utilitaristes qui feraient qu'on pourrait déplacer un calvaire-ossuaire comme un abri-bus, c'est pas mon truc, d'autant plus quand le processus de décision est noyé dans tout le bastringue participatif…ça me va pas : besoin de voir une tête, d'entendre une voix, de comprendre de quelles pensées elle a la charge…des vieux trucs, je sais !

Quoi qu'il en soit , sans parler que ça fait très tendance, je souhaiterais le Lundi de Pentecôte , avant que le perchoir du Palestinien disparaisse- s'il devait disparaître - poser un acte mémoriel …j'ai bien écrit : mémoriel , mazette !
J'ai nommé ça - - Marche de la Passion ! Nommer : c'est important n'est-il pas ? Au départ du calvaire j'emmènerai qui voudra sur la côte de Gergovie jusqu'à un endroit dit de "la Vierge des Goules " et peut-être pour finir à Opme .

Chemin faisant , je lirais " La Passion de la Vierge " de Charles Péguy , le torrent Peguy, un texte fleuve à partager avec ceux qui voudraient lire ce jour là, toi par exemple à qui j'adresse ce message !…d'autres textes sont possibles ? Bien sûr !

Une discussion pourrait-être conduite le long de ce parcours, le sujet : le signe, le symbole je ne sais pas, un philosophe pourrait peut-être en affiner l'idée ! Un discussion toute de légèreté, qui papillonne d'une courbe à l'autre, et puis rattrapée par la gravité, se pose dans une clairière…ou sur un talus !

Imaginons que soient présents également 2 ou 3 chanteurs et/ou musiciens : quelles leçons de ténèbres au long du chemin !…et des regrets et des plaintes…et Schubert qui a tant de choses à donner à entendre de ce côté là !… Mais ma parole voilà que je me mets à parler de musique alors que je m'y entends si peu !


Tout et n'importe quoi c'est aussi ce qu'on trouve sur mon blog http://parole-libre.blogspot.com/ si vous vouliez vous aventurer avec moi ce Lundi de Pâques serait-il préférable que vous le consultiez avant …je ne suis guère fréquentable pour qui tient à sa position !

Enfin si malgré tout pour toi la chose fait sens, et qu'ainsi elle chante, dans toi comme dans l'air, presqu'à deux doigts de t'enchanter, fais moi signe !…et le signe fera le reste …

Amitié, merci et peut-être…
Bernard Quinsat .

Des questions avant de finir ? Si en cours de route on posera une sculpture à charge pour elle de faire le pied de grue ici pour en attendre une autre et puis une troisième ? Tu penses à un calvaire ? Là pour l'heure tu m'en demande trop…mais l'idée saurait me plaire !

7 propositions de Philippe Forest .

Toutes plus intéressantes les unes que les autres, les contributions apportées et offertes à ce colloque . Mais comme tous s'accordaient à dire que celle de Philippe Forest les résumait toutes - on comprendra ce que ça veut dire ! - et pourrait constituer une conclusion idéale - une conclusion sur ce sujet ? - je m'aligne, d'autant que ce fut pour moi un extraordinaire moment et je suis reparti avec du grain à moudre pour longtemps …on devrait donc en reparler !
Philippe Forest que l'on voit ici entrain de lire nous a fait sept propositions . Sur la dernière je vais tenter de dire deux mots : " Il n' y a pas de littérature de deuil, il n'y a de littérature que du deuil ! " .