mercredi 29 février 2012

Elementaire mon cher Stevenson !



Le bel oiseau, pour parler de livre bien sûr !





C'est au Puy que Michel Le Bris nous appris après un détour au fil de l'Oise dans laquelle Robert-Louis avait voulu noyer son chagrin, que RL bien sûr, se retrouva dans les Rocheuses, avec sa belle reconquise et presque enlevée, a passer sa " lune de miel " dans la cabane de Kit Carson .… Ainsi c'est la vie elle-même de Stevenson qui se trouve être un roman et revisitée par Le Bris elle devient une bibliothéque …Je me souviens d'avoir dit à Michel Le Bris, ce jour là, combien " Essais sur la Fiction " de RL Stevensn , édité en Français grâce à lui m'avait nourri et continuait à le faire …il a fait alors une allusion à son propre ouvrage" Fragments du Royaume": j'y suis allé et je dois le dire, je n'ai pas regretté le voyage . Courez à Le Bris , il est à Montpellier le 6 sur les traces et les tracas de Robert-Louis ! Bernard Quinsat .




A propos de " Le flaneur de l'autre rive " de Lapouge ( dans nonfiction.fr Thierry Piquot )
Il sait son âge et n’en fait pas un titre de gloire : “Je n’ai pas beaucoup d’autorité sur mes souvenirs. […] Ils me font tourner et, quand ma tête est un vertige, ils arrachent le foulard. Je me demande alors en quelle géographie je suis tombé et dans quels moments de ma vie. Je ne reconnais rien. Je suis dans un lointain. […] En général, mes souvenirs ont meilleure mémoire que moi.” Le ton est donné dès cette première page. On retrouve ce rapport au temps qui vieillit (à la fois le temps qui prend des années et qui en fait prendre à chacun…) en fin de volume : “Quand j’aperçois un vieil homme, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer l’enfant qu’il fut […]. Du vieillard qui somnole dans le métro, j’exhume un gamin perpétuel. […] Je parcours le vieillard à l’envers.” En fait, on a l’âge de ce qu’on sait raconter.





jeudi 23 février 2012

Tout sur mon Père !




Ce Pain fruit de la peine et du travail des Hommes … il deviendra le pain de la vie !



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Il y a quelques jours, un de mes petit-cousins bien aimé m'a envoyé une photo de la rue où j'habite, je ne sais pas si elle s'appelait déjà Maréchal Foch .
Cette photo date du 9 Octobre 1940 . On y voit ma mère et deux de mes tantes, deux de mes cousins et je ne connais pas l'autre dame à gauche… Ailleurs placardé sur les panneaux publicitaires des évocations du métier de boulanger . Ces jours tout concourt à me parler de mon Père … Comme j'aimerais pouvoir écrire " tout sur mon Père " mais il avait 36 ans quand il est mort et moi 6 ans…des choses me manquent !

J'en connais malgré tout quelques autres seront-elle suffisantes pour m'aider à faire sortir mon père de l'ombre ? Essayons !

Longtemps empéchés par ma Grand-Mère Françoise Lébre née Cournol - qui se demanda longtemps ce qu'un boulanger pouvait à voir avec la " fille" des Fours à Chaux- mes parents devront attendre 1947 pour se marier, ma mère étant enceinte de moi…Elle a toujours prétendue que leur "fréquentation" - c'est comme ça qu'on disait à l'époque - avait durée 7 ans. Compte à rebours ça nous amène à1940 …

la photo ci-dessus est peut-être à quelques jours près, quelques semaines contemporaine de la " déclaration " de mon père. Ma mère comme on le voit est en compagnie de ma tante Thérèse Vazeille, sœur de Jean Quinsat mon père et à propos de déclaration , c'est à celle de la guerre qu'il a " la chance " de se trouver là . Mon oncle Eugéne s'étant trouvé mobilisé c'est ainsi que Jean descendu de " la montagne" est venu donner la main à sa sœur Théréze pour mélanger, pétrir, faire lever la pâte, former, bref faire le pain dans la boulangerie dont mon grand-père François Quinsat installé à Gelles à acheté le fond en 1933 à un nommé Faure.



…en cours de rédaction  …feuilleton ? Peut-être …

samedi 18 février 2012

Bienvenue dans la Lumière …




Fin d'après-midi, 
il y a peu : 
    tout à l'heure…


…En compagnie d'un Christ d'eau, étincelant, qui marchait sur un chemin baigné de fontes … "mortes" éphémères, nées d'un redoux, vives pour quelques jours encore …  dans la joie spacieuse, on va comme dans une suite .

Aussi le miracle ne s'arrête pas là… tout en bas dans la plaine, au pied d'un talus qui a cette heure résiste  au couchant, se cachent trois longues tâches d'ombre, comme  figure d' un cours d'eau, là où l'on sait qu'il n'y en a jamais eu … dans le bonheur de ce moment on serait prêt à croire que pourtant il en a toujours été ainsi !

Un monde renaît du sol… Encore plus miraculeux :  sur le plateau, foi de taupinière, après quinze jour de gel profond, , la terre sort de terre, les gens aussi !… et en petite tribu, autour d'un Christophe portant sur ses épaules un enfant, ils vont dans le travers d'un jour qui s'en va à son terme…

Ils se donnent en silhouette à la montagne grosse ( mère des montagnes ), Reydarbarmur tapi dans les nuées … du ciel brumeux pourrait s'échapper une comptine qu' entendraient seulement les petits, accroupis en cercle et dont nous arrive jusqu'ici un murmure de pommes de pin…














Aveuglée par le couchant, une femme cherche son couvrant…

Tout près, juste à nos pieds un lichen mordoré monté en chevalière s'offre sur un coussin de neige en cristaux .
L'essayer, vite !
Tout doit disparaître …
L' hiver est en solde,
La nuit est à deux pas,
nous aussi …
un autre jour nous guettait déjà ,
une autre lumière
était à venir !












Juste avant de partir, constater encore qu'il arrive que le soleil retrouvé mette un peu les têtes à l'envers . Ainsi de cette femme qui prenant l'astre à témoin s'étonne d'avoir perdu son chapeau alors même qu'il se trouve être sur sa tête …c'est vrai qu'à y regarder de plus près certaines de ses circonvolutions semblent se trouver hors d'elle … Drame de la folie du grand ordinaire : un miracle a bien eu lieu !


















mardi 14 février 2012

Deubelbeiss en beauté ! ça t'étonne ?


Bernard Deubelbeiss ce matin : illustration, texte et service compris ! Merci M'sieur, gardez tout !
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 Je risquais un œil…pas trop vif par le vélux du salon et remarquais que s’écoulaient par vagues régulières rythmées par les feux tricolores…de vieilles bécanes d’un autre âge…une bonne trentaine ! puis après le flot des motocyclettes pétaradantes arrivèrent : LES AUTOS !

   Tout d’abord le nez puis la silhouette élégante d’une Traction en belle livrée bi-colore, une Ford Mustang bleue ciel…celle de B.B. certainement ! une Alfa noire, décapotable (il faisait –2 au thermomètre de la pharmacie). Le feu organisait des interludes palpitants, retenant puis tout-à-coup relâchant de nouveaux trésors ; une splendide Jaguar, une 202 avec ses yeux…(ses yeux ?) rapprochées, Une Porsche scarabée, un couple de 2 deuches, la Coccinelle 53 sortie tout droit du film de Walt Disney, …une Traban !!!, un véhicule inconnu de moi mais qui s’avéra être une Lancia sport (la même que dans Tintin et l’affaire Tournesol), une autre 2cv paraissant minuscule devant une belle américaine avec ses double phares en biais…une Mercédès toute plate (j’avais eu la même en miniature…il y a bien longtemps !!!)

 J’étais le nez au vent (très frais)…le vélux entr’ouvert, comme un enfant dans un grenier regardant par la tabatière…
                            et puis j’ai vu arriver ça !

      Ça faisait un bruit chevrotant et une grosse fumée…ça avait une couleur…feuille morte…rouillée…et ça m’a fait rire, un bon rire, qui s’est transformé par une grosse bouffée d’émotion…et a fini par une sorte de sanglot ! je ne savais pas trop ce qui m’arrivait …et ce n’est que lorsque j’ai vu la voiture suivante une petite Triumph avec de gros yeux !!! que j’ai compris : toutes ces voitures avaient des phares ronds…ronds comme des yeux ! et leur calandre formait une bouche tantôt sérieuse ou souriante…elles étaient humaines ! en les regardant , je les reconnaissais je me rappelais qu’a toutes…il y a bien longtemps… je leur avais donné des pensées  et cette vieille guimbarde qui m’avait ému c’était un peu comme si, tout-à-coup, surgissant des circonvolutions cotonneuses du temps…j’avais vu ma grand-mère !!!  

Pour en savoir plus sur la chenillette Citroën aller sur le  billet: "Nos voyages …drôles des caravanes ! " .Quant à l'Angelot à la trompette vous le retrouverez dans celui qui s'intitule : " Michel Portal: tellement joyeux! "

" Nous autres d'Ici " à Joze (63)…



samedi 11 février 2012

Nos voyages … drôles de caravanes !





L'ombre est bien la seule chose que nous partageons avec les chameaux . Côté sobriété on peut noter des différences …

Lionel exagère, c'est lui qui a fait ce montage !
C'est vrai que la photo de nos silhouettes c'est la sienne …
Moi ? La légende, peut-être …

Je vous embrasse . Bernard .
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Annick rêve de
revoir passer la caravane par le col des Pradeaux
mirage de chaleur et de poésie.


















































Un arbre dans l'œil du moulin !



Gaële de La Bosse sur Facebook :

Une photo étonnante de Nico & Co. Au fin fond des Deux-Sèvres fut bâti un pigeonnier. Laissé ensuite à l'abandon, le temps lui fit perdre son toit. Le hasard y fit pousser un chêne auquel personne ne prêta attention. L'arbre étant à son aise, il poussa jusqu'à dépasser le pigeonnier, coiffant celui-ci de sa belle chevelure, et faisant de ce lieu un site unique. Alliance du végétal et du minéral, le chêne de Pouzay, classé parmi les 250 "arbres remarquables" de l'hexagone, mérite assurément le détour...


Bernard Quinsat un petit commentaire à la suite:
Chez moi ce sont plutôt des fours à chaux qui regardent le ciel de cette manière, et ils peuvent pareillement se mettre un arbre dans l'œil…une paille dans celui de leur voisin ? Sans doute aussi 


jeudi 9 février 2012

Michel Portal : tellement Joyeux !



Au Sémaphore, on a bien fait de pas tirer sur le clarinettiste …
Formidable soirée avec la musique de Magic-Mitch. Avec un angelot noir qui jouait de la trompette en Or ils ont ouvert à deux battants le grand Portal du Paradis. Derrière, ronflant, grondant, grattant, roulant, percutant tout le savoir-forge du Diable pour un faire-forgé de claviers, contrebasse et batterie… Humeur joueuse et joyeuse pour une éternité en musique et … un jour sans, à la grande rigueur !

A la source comme à l'embouchure Michel Portal clarinette basse, saxos. Le diable partageait les fourneaux avec Bojan Z aux claviers, Ambrose Akinmusire à la trompette, Scott Colley à la contrebasse et Nashett Waïts tonitruant à la batterie………Ainsi la bonne musique est un plat qui se mange chaud, en salle : la preuve par 5 !… Chorus et solo pour la barbe à papa, les inspirés du jazz aussi y ont trouvé plus que leur compte !


Bojan, Michel, Ambrose, Scott et Nashett…




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 De Jour des Belles  se caillaient sur les trottoirs dehors  … de Nuit aussi !

lundi 6 février 2012

Pour saluer Melville …

Pour répondre à la demande de Gaston Gallimard de rédiger une préface à la traduction de Moby Dick à laquelle il avait participé et qui fut publiée en 1941, Jean Giono a pondu un livre : " Pour saluer Melville " à la mesure de l' admiration qu'il portait à l' auteur américain … Et c'est ainsi qu'un cachalot blanc accoucha de deux chefs d' œuvre ! 



Il serait juste d'y associer un troisième, celui que John Huston réalisa pour le cinéma et que le " Cercle des Amis du cinéma " invite à voir ou à revoir jeudi au Capitole à 20 heures.




Une communication d' Hubert Nyssen à propos de ce " travail " de Giono - à trouver sur internet- sous le titre de " Enquête sur trois mille pages de Giono soustraites à l'édition " est passionnante .  
De sa" fréquentation " d' Herman Melville, Giono écrira lui-même :

" La traduction de Moby-Dick, de Herman Melville [...], commencée le 16 novembre 1936 a été achevée le 10 décembre 1939. Mais, bien avant d'entreprendre ce travail, pendant cinq ou six ans au moins, ce livre a été mon compagnon étranger. Je l'emportais régulièrement avec moi dans mes courses à travers les collines. Ainsi, au moment même où souvent j'abordais ces grandes solitudes ondulées comme la mer mais immobiles, il me suffisait de m'asseoir, le dos contre le tronc d'un pin, de sortir de ma poche ce livre qui déjà clapotait pour sentir se gonfler sous moi et autour la vie multiple des mers. Combien de fois au-dessus de ma tête n'ai-je pas entendu siffler les cordages, la terre s'émouvoir sous mes pieds comme la planche d'une baleinière ; le tronc du pin gémir et se balancer contre mon dos comme un mât, lourd de voiles ventelantes. Levant les yeux de la page, il m'a souvent semblé que Moby-Dick soufflait là-bas devant, au delà de l'écume des oliviers, dans le bouillonnement des grands chênes. Mais, à l'heure où le soir approfondit nos espaces intérieurs, cette poursuite dans laquelle Melville m'entraînait devenait plus générale en même temps que plus personnelle (...) 
Jean Giono.




Autre texte aussi singulier qu'extraordinaire de Jean Giono qui emprunte beaucoup à la mer alors qu'il n'a lui même jamais navigué : " Fragments d'un Paradis ". Comme l'écrit Poirot-Delpech : " Qu'est ce que la " vraie mer "sinon celle qu'on porte en soi jusqu'à se faire porter par elle, et que lève la houle des mots ! "






Des visages nous manquent …





" Ce pays là va tout en vagues, puis se creuse en un beau val. Un ruisseau est au fond, sous les saules.C'est le Largue. Un Largue de trois pas.Il ne va comme les ruisseaux, d'un flot égal, mais il dort dans des trous profonds, puis l'eau glisse d'un trou à l'autre, en emportant des poissons, puis tout s'arrête et l'on attend une pluie là-bas sur les plateaux. Quand on se penche sur ces trous d'eau, on voit d'abord le monde renversé des arbres et du ciel. Là j'ai compris pourquoi les jeunes filles se noyaient : c'est la porte d'un pays, c'est un départ; sous l'eau sont des nuages et des arbres, et des envols d'oiseaux, et des fleurs. 
Un peu de courage, même pas de courage, laisse faire le poids de cette chair…"

" Manosque-des Plateaux " Jean Giono . Folio


ça recommence comme ça , un mail que j'envoie :

 Où t'es j'aimerais te voir !
Je t'embrasse .

Bernard Quinsat  . le 3.2.2012

réponse qui suit


Salut Bernard,
dis donc, si prolixe je te retrouve avec surprise , plaisir et quelques étonnements si concis.....Mister Duchemin..
Bon voilà, 2011 fut à 80% Hanséatique et Teutonnisant....Retour en France en fin d'automne dernier pour m'installer dans la Crau. Fils de paysan il me fallait en savoir plus sur cette herbe miraculeuse qu'est l'foin d'la Crau...Donc à deux encablures d'Arles ( à Raphèle), chevaux blancs, taureaux noirs, flamands roses, ciels bleus......Raphèle c'est la frontiére Camargue-Crau....C'est un drôle de pays, un curieux paysage, je découvre et parfois me promène en ornitho-néophite.
Semaine prochaine ce sera une sorte de pélerinage Cévenol.....Une semaine dans un vieux village dans les coins de Béssège-Genholac....Village qui ne se voiture pas. C'est dans la montagne, encore un joli bout de massif encore central.
Puis à venir, il y aura encore de l'Allemagne, de la Camargue, du passage incontournable par le centre..
Je t'embrasse , Laurette et votre famille aussi.
A bientôt .

Bernard Bonnet  5 février 2012

André Du Bouchet tellement essentiel !


jeudi 2 février 2012

Angelopoulos tellement mort !



Bergounioux tellement beau !



Devant ce calvaire dont on ne distingue que les bases, comme il est magnifique ce Pierre Bergounioux .
Mais de là que fixe-t-il cet agnostique ?  Un peu de bleu dans le ciel ?
Si je ne craignais de l'offusquer je dirais que je le trouve beau comme le François d'Assise qui parlait aux oiseaux…d'ailleurs ne parle-t-il pas à cette part de moi qui est la plus aérienne ?

" Un vrai livre affecte à quelque degré ce que nous sommes. Il change, dans une certaine mesure, le monde qui consiste, en partie, dans l'idée qu'on s'en fait, soit qu'il l'orne et l'accroisse, soit qu'il en consomme la ruine . Mais ce désastre, cette perte, si on la surmonte, peuvent se muer en richesse et en joie. "
Dans: Un peu de bleu dans le paysage .  
Ed Verdier






Pierre Bergounioux dans Télérama de cette semaine .


 












Sous le choc …Après avoir mis ce billet en ligne, j'ai fait un petit mot à Pierre Bergounioux pour le prévenir. Ce matin sa réponse était sur mon écran,. Nul besoin de dire que je l'ai accueillie avec un grand bonheur . je l'en remercie vivement . Quant à vous amis, je vous tiendrai au courant d'éventuels projets autour de Pierre . A bientôt .



 








Bonsoir ,

J'ai osé , m'en voudrez-vous ?
Si oui dites le moi et je retirerai mon billet .
Si non je vous écrirai pour vous en dire plus …
et vous confier un souhait : en votre présence, 

vous lire à haute voix chez moi 
au Comptoir Compostellan …

Bernard Quinsat de Romagnat . 2/2/2012

( Les Fours à Chaux où se trouve Guerin le sculpteur )









Cher Bernard Quinsat,

j'ai posé, dans mon adolescence, qu'il n'y avait qu'une issue, qui était de partager. On a perdu  (non, "on n'a pas gagné", me disait, récemment, un copain d'alors, à l'esprit plus délié). Heureux, vraiment, que nos voisins auvergnats retrouvent quelque chose de leur humanité chez les pauvres escholiers limozins.
Je garde le souvenir puissant des travaux de Guérin,des rails de chemin de fer pliés comme de la guimauve, sur la hauteur des fours à chaux, dans le froid et la bruine anachroniques du printemps 2009. Une confidence: j'aimerais être plus en chair, plus entrant, comme saint Paul ou saint Pierre, manieurs d'épée. Ca me servirait lorsque je me rends sur les casses pour chercher de la ferraille et que la force me manque.
Amitiés corréziennes. 

Pierre Bergounioux  
Vendredi 3/2/12 à Gif


" Mais il doit y avoir des signes, sur la foi desquels il serait salutaire de nous convier le plus tôt possible à une causerie pleine d'aisance et de bonhomie, toute de primesaut, en apparence, mais en vérité très précise et approfondie. Elle permettrait d'établir qui nous sommes, quelle part de nous-même nous devance et nous dépasse et réclame d'être portée au jour si l'on prétend avoir une existence propre, être soi dans les limites étroites qui nous sont départies. "
Le premier mot NRF Gallimard .