vendredi 30 mars 2012

A Palerme encore deux paons et autres signes …

Deux paons assuraient notre filature dès notre arrivée …nous n’avons pas tardé à les repérer ! Et c’est ainsi que notre première pensée fut pour celle qui dans ce blog il y a peu en ornait son corsage…
Au carrefour suivant nous avions la confirmation : un autre paon tenait la planque sur une grande boite de conserve …je dirais même plus se planquait.
Bien sûr ici pour faire la roue, il est mieux de dire : " Due Pavoni "
Après les vespres promis,
la bise sicilienne 
Dupont et Dupond.



Les Dupont et Dupond seront bien à jamais des imbéciles ! Avant d'envoyer leur message à une belle qui les avait troublés- je dirais même mieux, troublé ! - ils auraient dû se livrer à plus d'investigations et auraient alors découvert que les " Pavoni" sont avec le jaguar, emblématiques de Palerme!






mercredi 28 mars 2012

NCFS : Nos Chemins de Faire Siciliens…




 En face Calascibetta et  Enna à gauche vus de la fortesse normande .

Nous avions prévus avec Laurette de faire en Mars un bout du " Saint-Jacques " qui nous aurait mené jusqu'au moulin de Ramon chez Louis et Nadine.
Sur ces entrefaites Jean  nous propose un petit tour en Sicile où Nino participe à la création de Boris Goudounov à l'opéra de Palerme …
…à revoir éventuellement " Le Parrain 3 ", à la toute fin si vous avez un peu oublié comment il est foutu le théatre massimo … !

Auriez-vous refusé à - il vostro figlio - un petit tour en Méditerranèe
là même, où Fernand Braudel allait assister à la pêche au thon
- préfèrer parler de massacre -
justement du côté de Trapani où nous allions atterrir :
bien évidemment Non ! …

Alors nous voilà partis,
ça fait presque dix jours que nous sommes à pied d'œuvre
demain on rentre et je voulais avant de "perdre pied"
vous embrasser tous ensemble dans un petit mot .
C'est ce que je m'apprête à entreprendre
mais je ne finirai que demain avant de décoller
- j'ai des voisins dans la chambre ! -
ou après avoir atterri…
et si j'ai du réseau ce sera sur mon blog,
c'est plus fastoche pour les photos,
mais ça s'adressera bien à vous !
Pour plus de précisions à ce propos ne manquez pas de relire
la préface que fit Robert-Louis à son "voyage dans les Cévennes avec …"
il dit tout en ce qui concerne le " pour qui on écrit " .

Vous l'aurez compris nous avons donc remis Compostelle aux calendes phocéennes
ou plutôt comme on dit aux calanques phéniciennes ou grecques
ça c'est comme vous préférez…
ça a toujours été compliqué autour de mare nostrum !

Pour vous mettre en bouche, je vous dirai qu'il y sera question de ferroviaire,
avec Jean on se retrouve toujours sur ces voies-ci, même si elles ont été déferrée depuis plus de 6o ans …
Dans ce cas, en Sicile elles sont presque aussi nombreuses que les routes qui n'ont jamais été finies
ou celles qui l'ont été mais un jour ont été abandonnées en rase campagne sous un glissement de terrain !



Question aussi d'un vieux et beau four à chaux oublié en plein Siracusa,
d'un Pasolini de 2o ans vendant des patates à un carrefour
- 3 Euros les 10 bien grosses qu'elles étaient ! -
de Sylvia qui nous a hébergés à Agrigento et de Cissé qui nous a vendu des colliers africains
au sortir de la vallée des temples où dépités nous n'avions pu piller aucune tombe ;
de deux paysans que je voudrais faire se rencontrer à notre prochain retour en Sicile :
l'un va aux champs avec son cheval et sa carriole tout décorés, comme sur les cartes postales,
l'autre y va et en revient avec son tracteur à chenilles sur un petit camion
et je voudrais qu'ils s'entendent pour aller bosser tous les deux ensemble
en mettant le tracteur sur la carriole,
mais à la condition que tous les deux gardent ce sourire qui a illuminé notre fin de journée;
bien sûr je montrerai des plaques d'égout, j'en ai photographié plein,
et puis des images de parcellaires,
de vigne, d' agrumes, d' oliviers d'amandiers et tutti la verdura
des brebis également qui broutent partout où on leur laisse de la place,
même entre les rangées de ceps
avec interdiction toutefois de toucher aux fèves que l'on fait pousser là pour l'azote
et que vient enfouir l'autre avec son tracteur bleu monté sur son camion rouge …

 
 

Tu vois la Sicile ça en fait des choses à raconter  !
Tu me dis encore Ségeste ?
Ah oui Ségeste bien sûr, mais as-tu entendu parler de Calatafi
c'est une petite ville juste à côté et devine,…il y a là un viaduc qui n'a jamais été terminé !
En attente plutôt, peut-être, pourquoi pas ?
Depuis quand le temple de Ségeste attend-t-il lui pour être fini et c'est tout près, alors ?





Allez arivederci pour t'en dire davantage et t'en montrer un peu .
Je t'embrasse .
Bernard .



PS : Je voudrais pas oublier non plus de dire qu'il y a eu ici un type qui a eu le prix Nobel de littérature
et que si nous n'avons pas trouvé sa maison natale
c'est pas faute qu'elle n'était pas signalée
avec son bicorne à plumet de chevrotine sur la tête !
Faudra aussi que je n'omette pas de parler de ce Christ d'ombre
couronné d'un triangle et portant sa croix,
avant-gardiste d'une Passion annoncée
sur les murs à grand renfort d'affiches
et que j'ai vu tomber, au pied d'une église ruinée,
qu'on aurait pu croire mexicaine,
alors qu'un lampadaire au-dessus se prenait pour le Saint-Esprit…

…et oui tant de choses à dire à voir et à z'entendre …
non ça c'est pas de moi, c'est de Boris,
 Godounov ? Non, pas Goudounov ,
Boris l'autre, Boris Vian,
C'est bien aussi  !





jeudi 22 mars 2012

GIBELLINA: Un village de la Mort !


15 Janvier 1968 un tremblement de terre ravage la vallée du Belice en Sicile : 400 morts, 1000 blessés , 100000 sans-abris, 4 villes entièrement rayées de la carte !
Parmi elles Gibellina, la plus en amont est totalement désertée par ses habitants …Alberto BURRI y édifie en 1985 " la grande Cretto ", il recouvre "les pieds de ruines" de la ville d'une couche de 1,6o de béton, recoupée de passages qui reprennent rigoureusement l'emplacement et le tracé des rues, s'en suit un labyrinthe dans lequel, enfoncé d' 1,60 nous "nageons" dans la houle " en pente" que propose la surface figée mais  "doucement vaguelée " de l'ensemble …Il va sans dire qu'à progresser sur ce versant entre ces sarcophages nous" nageons" dans blen d'autres choses : la mémoire, la compassion, l'émotion infinie, l'histoire, les images d'autres violences, la mort et tant de choses encore…et la beauté et la force d'une œuvre !

Jean nous a amené là -ou il n'était  jamais venu- sans préparation particulière . Aucune signalisation ne nous avez préparée non plus, nous ne savions rien et de là on nous sommes arrivé la vision globale ne nous apparaîssait pas . Nous avons pénétré dans une tranchée qui monte, les questions fusent , nous devinons que ça a trait à la violence …

C'est trop frais, trop fort, trop profond pour bien en parler déjà …je n'ai que rarement été bouleversé comme ceci .

lundi 19 mars 2012

Vivre à Palerme …








"La Vucciria "  Renato Guttuso 1975

Quartier de la Vucciria, discesa macceherronéria . Lire au comptoir, à Jean et à Laurette, la phrase génératrice du roman d' Antonio Tabbucchi " Tristano meurt " dans une énotéca d'un quartier populaire, en buvant un verre de Néro d' Avola sur les terres du Comte de Lampédusa, me transporte 



Dans cette ruelle où demeurent encore des commerces de bouches, les couleurs vives des étales, les effluves fraîches des fruits et légumes, les conversations  véhémentes et courtoises, que je devine dans cette langue qui  m'est étrangère mais dont les gestes et les mimiques me sont familiers, la lumière réduite par l'exiguïté du passage et les étages à balcons qui grimpent de part et d'autre au point de se toucher, la cohabitation des habitués, des chalands et des vespas qui se faufilent, l'état des immeubles échafaudés au-dessus des commerces, me parlant d'une fin, font remonter de moi la l'excitation profonde qui précéde les naufrages, une fin qui m'étreint jusqu'au point de m'étourdir, puis me relâche …
Reprendre haleine pour ne pas rater la vraie fin, car aussi sûrement qu'il y eut un premier mot que nous avons perdu, il viendra sans prévenir une dernière phrase…
Sachons l'attendre pour, l'ayant entendue, mourir et partir avec elle …

Je pense à Pierre Bergounioux …je vais lui écrire !
       












vendredi 16 mars 2012

Lire 10 jours chez Lampedusa …

































A vrai dire, lire à Gergovie cet après-midi c'était pas mal… mais bon c'était prévu on décolle dimanche pour la Sicile on fera contre mauvaise fortune bon cœur !







Au fait une vipère a benoîtement traversée notre chemin…et dire que je me croyais rapide pour dégaîner mon appareil de photo … trop tard, j'en ai été quitte pour les frissons !












































mardi 13 mars 2012

Nourritures Facebookiennes …





Ceux qui me connaissent savent que je ne suis pas encombré de grands principes, ni de grandes certitudes non plus, mon chemin est beaucoup dans le doute … . Marcheurs ils m'entravent pour avancer et ils ne m'ont jamais vraiment aidé à faire mes choix aux carrefours …Alors Internet, Facebook, je n'ai pas d'idée, je m'en sers ! Le Primitif que je suis s'y retrouve en économie de cueillette, chasseur-cueilleur je prélève là une partie de ma nourriture…  faut dire que dans ma consommation de " produits culturels " je reste frugale et puis j'ai cette curieuse habitude de faire mon miel de tout et de rien, pas nécessaire alors d'être grand consommateur !
Voilà avec Facebook ce que ça peut donner :


1/ Cette image de La Chaise-Dieu affichée par le réseau des sites cassadéens je glisse un commentaire qui en même temps est une info : " "Venant à pied de Clermont-ferrand via Issoire par la via Arverna nous arriverons a La chaise Dieu durant le Week end de l'Ascencion nous auront ainsi, relié également  les trois communes de Romagnat, Sauxillanges et La Chaise Dieu jumelées avec des communes italiennes autour des Alpes Apunantes, après on fera la même mais en Italie … ceux à qui ça dirait peuvent se joindre à nous ! …me le faire savoir à " Colportage - Les Arts du Chemin "

2/ Cette réflexion de CG Jung proposée par Gaèle de La Brosse  accompagnée des " Mains priants" d' Albrecht Dürer  :
" Peu importe ce que le monde pense de l'expérience religieuse; celui qui l'a faite possède l'immense trésor d'une chose qui, pour lui, est devenue une source de vie, de signification et de beauté qui a donné une nouvelle splendeur au monde et à l'humanité. Il a la foi et la paix. Quel est le critère qui permettrait de dire qu'une telle vie n'est pas légitime, qu'une telle expérience n'est pas valable, et qu'une telle foi n'est qu'une simple illusion ? Y a-t-il en fait une meilleure vérité sur les choses ultimes que celle qui nous aide à vivre ? "


3/ Cette photo d'un chemin, un arbre et des champs  toujours par Gaèle de La Brosse , me renvoie immédiatement à l' extraordinaire  chanson de Gaston Couté les " Les Mangeux d'terre "  reprise merveilleusement par lo Radzouka l'autre soir à " La Capitainerie " à Joze et qui me l'ont très affectueusement " dédicacée ", sans oublier  Lionel Alés qui l'a chanté aux bords des chemin … le chant des chemins menacés de disparaître et au-dessus desquels toujours s'amoncelle la menace des orages !  
Merci à Rémi, Mathieu et David . 
 www.myspace.com/loradzouka
et aussi Emmanuel Pariselle / Youtube


lundi 12 mars 2012

C'est quoi le cri du paon ?



Dans le couchant deux paons se font la cour …
sans que personne y soit pour rien !

Y a-t-il longtemps qu'ils se connaissent?
Combien de temps que l'un des deux, le premier s'est enhardi ?

Bises.
Bernard .

PS : pendant plusieurs années aux Fours à Chaux ,
sans qu'il soit visible, un paon en cavale se manifestait
en " criant " (?)* à la fin de la journée
à qui voulait l'entendre .
ainsi s'était institué un petit rendez-vous
une petite attente ,
que disait ce paon à chacun ?
Un jour le paon s'est tu !
On a pensé à un chien, un chasseur …
à une mort violente !
Pourquoi les paons ne vieilliraient pas ?
et mourrait d'avoir trop vieilli et d'avoir trop aimé …
ça leur apprendra à trop faire la roue !


* c'est quoi le cri du paon ?
Une réponse ce matin d'une " lectrice"… elle est allée la chercher sur Wikipédia, on ne plaisante pas avec les choses de cette importance… encore plus Merci :
" Le mâle a un cri très reconnaissable que l'on associe souvent, chez les francophones, aux prénoms Léon ou Théo. On dit qu'il braille, criaille ou paonne. " Pourquoi Léon ou Théo ? Histoire sans fin…





vendredi 9 mars 2012

De bouche à oreille …l'histoire d'un baiser .


On pourrait gagner du temps c'est vrai en écrivant de " bouche à bouche" mais quand même… d'autant plus qu'il n'est ici pas question de réanimation mais de fabrication, question de confidentialité donc: que soit conservé entre nous un secret de fabrication…Alors : chut !

C'est Moke qui m'a apporté cette cagette trouvée sur une poubelle, il est suffisament provoc avec moi - les jeunes respectent plus rien- pour se demander ce que cette bouche pourrait  bien avoir à me dire …il voulait entendre, tout de suite: avec la bouche on a rien dit ! Reparti bredouille il pouvait malgré tout être satisfait de sa bonne action, sachant combien j'aime aussi les bouches pour les mots qu'elle disent ou taisent ou ne disent qu'à moitié, aussi pour la manière dont elles embrassent ou se laissent embrasser !

jeudi 8 mars 2012

La Vérité au fonds du puits …



Des fois, un matin un fait divers tragique ou pas vous renvoie à une autre histoire que celle qu'il rapporte

Ce matin, cet article à propos de cet enfant tombé au fonds d'un puits dans une maison de l' Allier me raméne au souvenir d'un film ou d'un bouquin, un film plutôt on voit mal en effet comment ce qui suit aurait pu être écrit, donné à lire ?
C'est bien aussi une histoire de puits de chute et de sauvetage … ça, la mémoire en est encore à écrire …
Le titre ne me revient pas tout de suite … Enfin en demeure à peu près ce qui suit :

Elle le guide
le fait la pénétrer
elle continue la drôle de danse…
En appui sur ses mains,
le chevauchant
elle croit dominer un puits
que creuserait son plaisir 


Ils jouissent
au fond du ventre

au fond du puits 
son jus,
une lumière qui inonde,
dans son

ventre la vie
qui bat
 
sur la sole du puits
un enfant de neuf mois
mort ,
à son chevet
une femme de peau

Georges Pérec dans Télérama
qui a due grandir contrainte
dans le corps
d'une fillette de neuf ans
Là les rides …


Enfanter d'une morte
et d'une moitié-vivante ?
Enfanter d'une mémoire souffrante
l'expulser ?
Enterrer une sœur ?


Alors, elle pleure,
une plainte revient
elle jouissait
et elle pleurait…

En sanglots
se penche sur lui,
se pose sur sa poitrine
leurs poitrines se pressent
longtemps
sanglots encore un peu
un peu s'assoupir,
longtemps
encore…

elle ne geint plus
elle respire largement…


Et oui c'est bien aussi une histoire d'enfance …
Le titre qui semble me revenir serait : " Le mystére de la chambre noire ". 
Pourquoi pas : " Les révélations de la chambre noire ."  Possible  aussi ?

Un baiser de bon matin…ça" booste" le Pélerin !



J'avais bien sûr remarqué sa bouche avec ses lévres peintes bien dessinées, outrées même… J'en étais presque génè, et je ne sais pas a quoi elle due, cette cagette un peu racoleuse, d'échapper à commencer et finir sa journée pour l'allumage du feu dans la cheminée ?
A sa bouche bien sûr… quand j'ai découvert qu'elle avait envie de m'embrasser .
Une grande envie même ! Pensez, elle était là depuis plusieurs jours, sans rien dire, enfin que je n'ai écouté …





Bien que coquette, c'était en fait une cagette timide  .… mais ça devait être écrit quelque part et dès que je l'ai remarquée vraiment je n'ai plus pû me détacher de sa bouche… N'y tenant plus j'ai senti que je ne devais pas vous cacher plus longtemps ma liaison avec cette cagette, sinon ce serait comme vous tromper amoureux de ce blog . Vous deviez être témoins de notre couple alors ce matin je ne résiste pas au désir de vous embrasser … 
… avec sa bouche !







jeudi 1 mars 2012

C'est donc ça la poésie ?



Ainsi la poésie serait un aménagement du territoire langagier - chic la formule !-  Un agencement de mots, que dis-je, une installation syntaxique… Le poéte un braconnier qui poserait des collets pour chasser la douleur, le désir, la vision…

La poésie agirait donc par strangulation ? Sur les terres froides de cette poésie, l'usage du garôt reste encore en vigueur , se protéger contre l' incursion du trivial à la "triste figure " une urgence permanente !

Ah! putain de Mère comme Pagnol aurait aimé cette poèsie là  et le
chateau de maman se serait écroulé comme fêtu de cartes ! Prise en charge par mutuelles ?

Et les couillons comme nous qui pensions - à tord semble-t-il ! - qu' essayer d'écrire c'était au contraire, à l'occasion du grand banquet des signes et du sens, inviter à se mettre à table, l'angoisse, les peurs, la mémoire oubliée, les vertiges et les empreintes … on aura du mal à les convoquer dans un coupe-gorge…ça pourrait finir par se savoir et nos " inspirations " en viendraient alors à manquer de mots !




Ainsi cet hors-soi qu'est la Poésie pourrait être cultivée hors-sol : ça m' incompréhenssionne !

Je m'effraie moi-même de me permettre d' écrire ça de " la Poésie à la grande semaine " …il n'est pas pensable de ne rien comprendre à ce point au développement duraille !

Devrait on s'étonner qu'aux très officielles agapes poétiques nombre d' invités manquent à la pelle ?

J'irai toutefois me désaltérer à l'eau claire de l'écriture de James Sacré ! 
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Non ce n'est pas Boujhena qui est au petit vélo
Il y  d'autres mères , toutes il semblerait
alors quand tombant de cette bicyclette comme d'une autre, d'une mère comme d'une autre, on ne peut qu'appeler : 
" allo maman bobo ! ". Quels bobos ?