vendredi 28 avril 2017

La VOIE du MILIEU : premières incursions …

Vézelay vu du chemin qui va de Saint-Père à Foissy les Vézelay sur la voie historique . Dans la crypte de Sainte Parize le Chatel le chapiteau dit du sciapode acrobate . Le chemin qui méne au hameau " Le chemin " et au gite " l'esprit du chemin " .


Cheyne éditeur . Collection verte . 2014 .
Depuis Vézelay, en bordure de Morvan, on a glissé 7jours durant  à travers Vezelin et Niévre sur des chemins pour beaucoup incertains, assez souvent à l'écart de de la voie historique à notre goût un peu trop revêtue …  mais dont le tracé global va bien à notre " Voie du Milieu " …
…au bout en bord d'Allier et du Bourbonnais nous savions que nous rencontrerions à Embraud la fraternité des Chavans qui nous ont reçu sans manière dans leur monde à eux où les autres sont toujours fraternellement accueillis et qui comme si ça allait de soi, déborde d'une vie simple et paisible, spontanément chaleureux, il se rejoue là la vie de simples pleine de chant, de musique……à suivre












Propos amicaux  sur le livre de correspondance du gite de Sainte-Parize le Chatel
















Les bateaux des fleuves et des rivières sont des corps flottants qu'épousent les propres corps des mariniers. Ensemble ils vont guinchant sur une piste qu'ils sont au jour le jour, les seuls à connaître, là où, comme en eux l'eau frissonne, existe un " chemin qui marche " .
Ainsi on a vu Manu danser avec son petit futreau sur les basses eaux d'un bras de l'Allier . Après il nous a emmené tous les huit  " prendre la mer " montés sur le grand futreau cabané de la Chavanée , sur des ventres d'eau …il nous a dit presque tout sur la navigation fluviale, tout du moins presque tout ce qu'il pouvait dire en si peu de temps avec si peu d'eau, parce que dans d'autres conditions, quand se propose d'autres lointains, son savoir pourrait n'en pas finir de se dévider . Je n'ai pas les mots techniques et poétiques pour dire tout ça , techniques on le comprends ce sont ceux acquis au cours d'un long apprentissage  et poétique ce sont ceux recueillis pendant tout ce temps, à même la peau, à même les yeux et les oreilles, à même le ventre quand l'eau y reproduit sa berceuse ou son agitation  …

L'heure verte et bleue d'un petit matin frais au bord d' Allier, Manu est armé du long bâton ferré ainsi paré pour l'ample danse à fleur d'eau qu'accompagneront les  …on devine derriere le grand futreau …






vendredi 14 avril 2017

Heures de velours sur la Via Arverna …avec Marie-Héléne Lafon !


Daniel Kiernan, Bernard Quinsat, Marie-Héléne Lafon, Wilton Maurel, Laurette Quinsat, Humbert Jacomet .


Pour nous Marche et écriture allant de pair, j'avais proposé à Marie Héléne Lafon que nous passions ensemble un moment sur la Via Arverna
pour échanger et lire des textes venant en résonance avec le film qui est en train d'être réalisé * :
les pays, les chemins, les corps, les bêtes … 
comme à la recherche d'une formulation qui n'a de cesse de nous échapper .
N'écrit-elle pas dans " Traversée " :
" Je me promène, je marche, même encore aujourd'hui je ne sais pas quel mot utiliser …"
ces mots qui manquent et qui se cherchent…
On pense au " Premier Mot " de Pierre Bergounioux,
et au " Nom au bout de la langue " de Pascal Quignard
on devine des mots réfugiés " dans des temps anciens qui défient la mémoire et furent sans paroles "
…toujours dans " Traversée "
La rencontre a eu lieu mardi dernier et " nous avons ensemble, là-haut, partagé de riches heures de velours "
ce sont les mots même de Marie-Héléne



" Il y avait une fois trois pélerins, trois pélerins de Dieu qui allaient à Saint-Jacques …" ainsi commence " Le coq qui chante ", tout droit sorti du Trésor des contes d' Henri Pourrat  que vient de lire MH Lafon , puis perchée sur l'autel pour désigner le coq réssuscité, lui même perché sur une colonne comme on le voit sur la peinture murale de l'église de Virargues …




Sous l'œil de Wilton et sur fond de Chastel / Murat, ça va lire ! Marie-Héléne : Pierre Présumey et BQ : Philippe Claudel .


On sait en quelle estime elle tient Pierre Présumey , aussi chemin faisant elle puisera abondamment dans son dernier opus : " Aller son chemin " .

Ainsi : " Le chemin dans le paysage serait un réservoir de formes, de couleurs, de tâches de lumières et de tâches d'ombre. Le peintre et le rêveur en ferait alors semblable usage. Mais cette image de réservoir est fausse et fait croire que l'homme dispose de ce que lui propose le chemin. Ne serait-il pas plus juste de dire que c'est au contraire le chemin qui dispose, d'un bout  à l'autre de l'affaire ?
Du moins pour le promeneur, que je distingue ici du pélerin et du randonneur: ces deux-ci font leur chemin , alors que c'est plutôt le chemin qui fait le promeneur. " PP .


Toujours à Virargues . La "Petite Marie " semble étonnée par ce " bel et grand escogriffe"  qui a tous les talents et qui en montant au clocher entonne une bourrée à deux temps . Mais pourquoi donc Wilton,  une bourrée de Basse-Auvergne sur les hauteurs du Cantal ? 

Et le BQ même pas cap de faire le Coq !
A peine publié cet article , sur l'air de " tu sais ce qu'il te dit l' Escogriffe "  la réponse ne s'est pas faite attendre : " Bernard Quinsat, Marie Hélène Lafon, Humbert Jacomet, Laurette et un escogriffe qui chante une chanson de coq à trois temps du Cantal sur le clocher, "Auvetz que lo jaï chanta", peut-être parce que celui de la légende des pendus ne le chante pas ? Ah oui et bien sûr : les villages, les mots, et les tourbières qui surplombent le pays coupé des alentours de Murat . Wilton "






Notre derniére visite de la journée pour la  Collégiale  Notre-Dame des Oliviers à Murat afin de découvrir le tableau qui représente Saint-Jacques et des pélerins . Tout est sombre on s'éclaire avec nos smartphones, on aurait pu nous prendre pour des voleurs ! D'aucuns dans les chemins auraient alors pensé découvrir nos traces, sauf que…sauf que ce n'étaient pas des traces de pieds humains !
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Sur la paroi nord de la chapelle qui sert de vestibule à la sacristie de la Collégiale Notre-Dame de Murat, est accroché un singulier tableau. Tout en clair obscur, on eut tôt fait de l'attribuer à "l’École espagnole". C'est ainsi du moins qu'en jugea d'emblée Paul de Chazelles, auteur, vers, 1860 de l'article consacré à Murat dans le Dictionnaire statistique du département du Cantal, initié par M. Déribier-du-Chatelet (Volume IV, Aurillac, 1861, pp. 456-457).

  Chazelles était d'autant plus porté à trouver à cette œuvre une origine espagnole qu'il avait parfaitement reconnu dans l'une des deux saynettes peintes en fond de toile l'épisode saillant d'un miracle opéré en Espagne dans "la ville de la Calzada" qui se trouve dans la Rioja entre Logrono et Najera, sur le Camino Real Francés. Le plus étonnant, en effet, c'est que Paul de Chazelles déclare sans ambages avoir été témoin de "ce qu'il rapporte": "Le voyageur qui entre dans l'église de la Calzada", écrivait-il, "est surpris de voir des coqs et des poules en liberté dans son enceinte. Je fus de ce nombre". C'est que Chazelles avait été dans ses jeunes années l'un de ces glorieux Cent-Mille Fils de Saint Louis partis tambour battant remettre le roi d'Espagne sur son trône. Honnis du temps de Napoléon et de son frère Joseph, dit "Pepe Botella", les Français eurent alors le vent en poupe et il n'est pas surprenant que le fringant officier ait pu visiter l'église de la Calzada sans être inquiété le moins du monde et interroger-là "un ecclésiastique" sur la présence incongrue de "ces volailles" dans un lieu saint. A l'en croire, personne de son temps, à Murat, n'avait souvenance de cet incroyable miracle.…suite du texte d' Humbert Jacomet à la fin de cet article…

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" Les chemins partent .
ils sont parfois presque oubliés. Ils ont existé, ils ont été là, des bêtes les ont traversés , des enfants les ont suivis, les soirs et les matins, avant et aprés l'école; et celles qui allaient à la messe, et ceux qui revenaient des foires, et les jeunes aprés la danse, le cœur pris, la tête perdue .Les chemins, jadis, avant le temps des routes bleues, ont irrigué seuls le vaste corps des terres vives; on voit, les traces le disent, tellement décidées, certaines et lisibles …  Les chemins sont opiniâtres. Ils parcourent et nervurent, au présent de chaque jour. Ils effleurent des maisons effacées, débusquent des hameaux les plus infimes. Ils ont des secrets, ils sont des secrets… J'ai en bouche le goût des chemins, goût de soir mouillé, d'air cuit de soleil, goût de neige quand elle va venir, quand elle est venue, quand elle est là, qui comble le chemin, le remplit, le déborde. Le chemin ressurgira, au temps doux,restitué, lavé, équarri.Toujours les chemins reviennent à eux, donnés, ouverts ." Derniére lecture ce jour là chez Daniel Kiernan qui nous a accueilli dans sa Librairie rurale " Aux belles lettres " .  Marie Héléne a lu " Chemins" tiré de son petit bouquin " Album "
 
"

… suite et fin de l'article d' Humbert Jacomet :

 Mais tout à son explication, en partie erronée d'ailleurs, Paul de Chazelles n'a pas compris qu'il y avait eu avant lui, à Murat même, de vivants témoins de ce prodige, qui, eux aussi, en avaient entendu narrer l'histoire. Certes Chazelle a bien relevé le nom du donateur de l’œuvre, "Anthoine Malasagne dit Dreitou" d'origine incontestablement murataise, mais par un aveuglement bien étrange il n'a pas remarqué que les six personnages agenouillés sur la gauche du tableau étaient des pèlerins de "Monseigneur Sainct Jacques en Compostel", pourtant bien reconnaissables à leurs grands bourdons. Il est vrai, et il faut le dire à sa décharge, que si l'ancien militaire avait pu discerner la moindre coquille de Saint-Jacques sur cette peinture, nul doute que les écailles lui seraient, pour ainsi dire, tombées des yeux! Mais la toile probablement déjà recoupée pour tenir dans son nouveau cadre ne laissait paraître, comme aujourd'hui, ni signature, ni la moindre date qui eussent pu le mettre sur la piste. Plus près de nous, Owen Merton et sa femme, tous deux artistes vagabonds, aperçurent-ils jamais cette toile, lorsque, ayant séjourné à Murat au mois de décembre 1926, ils décidèrent d'y laisser leur fils Thomas s'y refaire une santé l'été suivant auprès des époux Privat qui les avaient si gentiment reçus? Las, l'écrivain cictercien qui évoque pourtant, comme en passant, Notre-Dame des Oliviers, à propos d'une "petite feuille jaunie, imprimée en Auvergne", qui lui tomba sous les yeux le 29 novembre 1951, n'en souffle mot dans son "journal" publié sous le titre "Le signe de Jonas - The sign of Jonas", en 1955, traduit peu après en français par Mme Marie Tadié (Paris, Albin Michel, 1959, p. 349).

 Reste que ce tableau qui se trouvait alors dans la sacristie et, à propos duquel Henry Delmont se contente de résumer l'exposé de Paul de Chazelles, ne laisse pas d'intriguer. De fait, hormis le grand bâton à double pommeau agrémenté d'une petite calebasse, rien ne permet d'identifier le protagoniste qui occupe toute la hauteur de la toile comme étant Jacques le Majeur, l'aîné des Fils de Zébédée. La physionomie de ce visage barbu autant que les pieds déchaux, la tunique mauve non moins que l'épais manteau jaune qui, drapé en écharpe depuis l'épaule gauche, enveloppe le reste du corps, pourraient convenir au Christ comme à l'un ou l'autre de ses apôtres. Mieux, le mouvement de la main droite qui évoque tout autant un geste de salutation qu'une esquisse de bénédiction, n'est pas sans faire songer à la vision du Sauveur ressuscité au lendemain de sa Pâques. Autant dire que, si saint Jacques il y a, son apparition sur cette toile semble se superposer à celle du Christ faisant irruption au Cénacle au milieu de ses disciples effrayés, dont elle paraît être l'exact réplique. Il n'est pas jusqu'aux paroles prononcées par le Christ: "La Paix soit avec vous", qui ne se devinent sur les lèvres du saint pèlerin.

 Au demeurant, qu'il s'agisse bien ici du Majeur, frère de Jean l’Évangéliste, c'est ce que confirment deux épisodes de sa légende figurés sur la toile de part et d'autre du saint, même si le peintre a omis de le doter d'une auréole. A sa gauche, l'on aperçoit en contrebas d'une ville imaginaire que tours et dômes désignent comme étant Jérusalem, le supplice par décapitation d'un condamné qui s'est agenouillé en joignant les mains. Levant les deux bras, le bourreau se dispose à exécuter la sentence prononcée par le juge que représente ici un simple huissier pressé d'en voir la fin. La scène est conforme à ce que les Actes des Apôtres disent de la "décollation de saint Jacques" perpétrée par Hérode Antipas l'an 44 de notre ère. Quand bien même cette interprétation n'emporterait pas la conviction, le miracle qui lui fait pendant lève toute incertitude quant à sa relation entre cette peinture et l'apôtre vénéré en Galice. Au premier plan, l'on discerne une table dressée, couverte d'une nappe. Deux personnages de petite taille paraissent agenouillés vers la droite, tandis que l'animation insolite qui règne parmi les convives s'interpelant les uns les autres, trahit leur émoi. C'est que la poule au pot qu'ils s'apprêtaient à dévorer de grand appétit vient de surgir du plat, son plumage éclatant plus blanc que nature. Ce spectacle inattendu atteste aux yeux du juge ébahi que le malheureux dont le corps pantelant tourne sur sa corde à la traverse d'une potence silhouettée juste au-dessus, est bel et bien vivant. La chose est d'autant plus incontestable qu'un petit ange prosterné soutient l'innocente victime par les pieds. On reconnaît-là sans peine l'histoire fameuse entre toutes du "pendu dépendu", dont Henri Pourrat, sous le titre "Du coq qui chante", recueillit la nouvelle dans le Trésor des Contes (Paris Gallimard, Tome VIII).


 Ce récit merveilleux évoque à lui seul l'odyssée vécue au péril de leur vie par les six pèlerins qui, mains jointes, chapeau bas et bourdon à l'épaule, se sont agenouillés en tenue d'apparat aux pieds du grand apôtre dont ils sont allés quérir les suffrages à Saint Jacques de Compostelle. Visages graves, regards perdus, cette série de portraits reflète comme un instantané ce moment solennel entre tous où chacun d'eux s'est agenouillé devant le disciple du Christ ressuscité dont ils ont embrassé l'effigie au cœur de son sanctuaire de Galice, à la lueur vacillante d'une armée de cierges. A présent, les traits immobiles de ces hommes sont fixés pour l’éternité dans l'attente de la venue de celui qui sera leur avocat au jour du jugement. En lui, ils ont mis toute leur espérance et c'est ce dont cet ex-voto est appelé à témoigner auprès de la communauté des fidèles de Murat. Qu'il faille voir ici des membres convaincus et transis de la confrérie des pèlerins de Saint-Jacques de cette ville de Haute-Auvergne, endimanchés pour la fête de leur saint patron, un quelconque 25 juillet, ayant effectué de conserve leur pèlerinage dans la seconde ou la troisième décennie du XVIIe siècle, il n'en faut pas douter. Il est même permis de croire que le personnage le plus proche de l'apôtre, celui qui a passé un chapelet dans ses mains jointes et qui porte sur une barbe carrée des moustaches à la Henri IV, n'est autre que le commanditaire de cet ex-voto: "Anthoine Malasagne dit Dreitoy". De surcroît, il n'est pas interdit de penser que ce personnage a été le conducteur et le chef de la petite troupe, celui en qui chacun avait mis sa confiance.

 Humbert JACOMET, Saint-Saturnin, le 4 Mai de l'an de grâce 2017.

 Pour maître Bernard Quinsat.

A une autre fois !













mardi 4 avril 2017

ARVERNA-TOUR : Saint Jean- Saint Gervais : La REVUE !

Saint Jean-Saint Gervais devant la porte fermée de l'église un branle d'enfer … Sacré Trio !

Au cours de son parcours à travers la nouvelle paroisse Saint Jacques des Mines et des Monts, qui de Mailhat le ménera à Esteil puis Auzon, l' ARVERNA-TOUR a fait étape à Saint Jean-Saint-Gervais .
Grand froid, portes closes -l'édile est allée inaugurer carême ailleurs ! -alors pour faire contre mauvaise fortune bon cœur le trio Jarid, Anne et Humbert se lance dans un branle endiablé sous l'oeil de la caméra de Louis-Marie !


Ah oui, c'est que nous sommes en train de faire les prises de vue et les rencontres qui devront servir 
 la réalisation d'un film sur la Marche et la Via Arverna ( " L'Age de la Marche " ? ) qui pourrait sortir au printemps 2018 .

Côté lieux et rencontres la journée avait bien commencée avec le réveil chez notre hôte et amie Isabelle Grosjean, présidente des Amis de Mailhat, ce lieu extraordinaire où même Saint Verny fait chapeau bas quand c'est elle qui guide la visite ! Anne nous a rejoint elle nous servira de guide … Anne et Jarid chantent et jouent dans la Camerata brivadensis , autant dire que nous sommes en compagnie savante !

Avant StJ-StG, Esteil lieu de mémoire des fontevristes - qui "tinrent ici maison " de 1151 jusqu'à la révolution - première rencontre avec Jarid Plantinga pélerin néerlandais multirécidiviste qui à la retraite s'est planté à Sainte Florine en même temps qu'il tâtait aux instruments à anches … et depuis il est devenu virtuose et nous en a fait profiter dans des conditions difficiles, le soir il nous hébergera et nous rejoindra 4 jours plus tard pour un petit concert improvisé dans la chapelle de Vauclair .

Lamontgie : quel avenir pour l'ancien lavoir communal ?
A Lamontgie vécue il n' y a pas très longtemps une bonne sœur de grande renommée qui pratiquait le reboutement comme un art. Plusieurs disciples se réclament d'elle… Roger Cheynoux  est de ceux là on l'a croisé passé la croix Saint Roch . Il était instituteur du temps de la nonne quand la laïcité s'accommodait des foulures, mais n'ayant pas fait de vœux de stabilité il est aujourd'hui en rupture de bans …on devine qu'il accepte toutefois quelques consultations pour extraire le mal mais surtout faire la conversation sans toujours dire le bien…

Qu'est ce qui demain fera Patrimoine ?

On ne sait pas encore que le lendemain sera à nouveau jour de rencontres heureuses : Danie Passemard à Auzon, Gérard Bonjean maire d'Azerat et guide enflammé de son église , Bernard Chevalier, la famille Tessier et Catherine Servant à Brioude … il est dit que demain sera un autre jour…et puis après-demain et après-demain encore et encore d'autres jours à venir ! Quand au juste remonterons-nous à Brioude pour rencontrer le pére Kim en Jong et la sœur Catherine ? Qu'importe la date ce sera jour de bonheur et de révélation presque l'éternité !

Après tant d'émotion, Sœur Catherine, Pére Kim en Joong, Patou et Laurette et les autres au bistrot à Brioude devant un café …




dimanche 2 avril 2017

JLD on the Road for Ever ! (Part One and two)

" De Saint Jacques de Clermont à Saint Jacques de Compostelle ",   à peine publié dans "  Partage " le bulletin de la Paroisse Saint Thomas…le second article de Jean- Louis Dumas est partagé sur ce blog !
Qui arrêtera ce Jean-Louis et jusqu'où ira ce blog ?









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ANNE au Forum des Chemins de Pélerinage !

Sous le tympan, Frére Cyrille en Majesté donne le départ du Pélérinage 2017 .
 La Via Arverna et Colportage ne pouvait pas être mieux représentés au Forum des Chemins de Pélérinage qui se déroule ce Week-End à  Paris que par notre amie Anne Robbes amoureuse folle du Chemin d' Auvergne . Chargée de documents que Jean-Louis-autre "héros" de la VA -lui avait remis " au vol " en gare de Clermont -Ferrand où son train venu d' Aurillac faisait escale en direction Paris. Son SMS de ce matin nous raconte tout ça …il ne nous dit pas par contre sa rencontre avec Gaele de la Brosse, mais j'imagine que ce fut une " rencontre heureuse " qui devrait connaître des suites … et c'est ainsi que la joie demeure! BQ .

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 SMS d'Anne ce matin dimanche 3 Avril 2017

" Parfois, ce qui se murmure en nous, devient audible." François Cheng

 Bonjour à tous les deux,
La journée d'hier s'est bien passée, dans une bonne ambiance et avec des tables rondes très intéressantes.

Je ne sais pas, bien sûr, si tous ceux qui sont passés au stand partiront sur la Via Arverna (beaucoup ont dit vouloir attendre 2018) mais il y a pas mal de visiteurs.

Tes livres, Bernard, y ont participé ! Et les photos de la chaîne des Puys.
Et Saint-Géraud et O Cebreiro !  
Les bonbons de chez Couderc et les gâteaux ont aussi aidé, hihihi ! 
Il a été dit par des visiteurs  que c'était bien le seul stand qui en proposait.
Et que cela se voyait que j aimais ce chemin…

Peut-être il y aura-t-il une affluence de visites sur
 ton blog et la page de Jean-Louis ( JLD2016) . Ce serait bien.

Certaines dames qui ne veulent pas marcher seules, se sont échangées leurs adresses.
Que serait bien que cette Via Arverna puisse être mieux connue.
Jorge et Marie étaient là. 
J'ai aussi retrouvé João, Antoine, des pèlerins rencontrés en chemin.
Nolwenn qui a été hospitalière longtemps à Conques et était donc au pèlerinage avec les Prémontrés il y a deux ans.
Et aussi, René responsable de l'accueil spirituel à Santiago qui m a lu le message que venait de lui envoyer Humbert.
Le monde jacquaire est un petit monde en dépit que nous soyons nombreux à parcourir le chemin !

Ce matin, il y a messe, repas, visite de Paris.
Je repars demain matin pour Brive, chez les franciscains, jusqu' à mercredi.
Je tiens au courant pour la dépose des livres, documents, à Aurillac.
Bises à tous les deux.
Bons anniversaires à Marieet Laurette .
Profitez bien de cette fête familiale.
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Autour des Fréres Prémontrés de Conques, de notre bande nous sommes tous là où presque de part et d'autres de ANNE ( Lunettes, bâtons et polaire "épiscopale " ) à gauche Patou (chapeau) et Loïck (recueilli), à droite Humbert (studieux comme d'hab! ) Laurette (coiffe orange) et Bernard (déplumé) manque Louis-Marie … y fait l'intéressant avec sa caméra : alors peut pas être sur la photo !


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A propos de " La rencontre " :

« Il faut avoir rencontré Martin Buber pour comprendre, dans le temps d’un regard, la philosophie de la rencontre, cette synthèse de l’événement et de l’éternité. Alors on sait, d’un seul coup, que les convictions sont des flammes et que la sympathie est la connaissance directe des Personnes.
Un être existe par le Monde, qui vous est inconnu et, soudain, en une seule rencontre, avant de le connaître, vous le reconnaissez. »

Extrait de la préface de Gaston Bachelard à la traduction française de « Ich un du » (1923) de Martin Buber.