lundi 20 septembre 2010

Fleur d' Artière …

Urbain voilà un mot qui fait chic et choc !…c'est aussi pourquoi sans doute je lui préfère citadin, notez que quitte à faire pouffer, dans un monde si moderne et globalisé, je n'hésite pas à me déclarer provincial .

Tout ça pour dire qu'hier à l'occasion des " Journées du Patrimoine ", nous avons fait une balade à pied à mon goût très citadine en ce sens que la ville n'était jamais absente de nos regard, que nous flirtions constamment avec, mais là plupart du temps à partir cet ailleurs proche - si proche même - qui participe si fort à la singularité de la cité - dite aussi souvent agglomération -

qui pratiquement sur tout le pourtour de son noyau le plus dense se livre entièrement au regard . On pourrait dire tout autant et ce ne serait pas le contraire que pareillement, intra-muros le regard ne se trouve jamais enclos car de partout s'offre des échappées sur de lieux extérieurs parfaitement identifiables …C'est ainsi que l'identité clermontoise est double - et ceci depuis longtemps - indécrottablement diront certains de ceux qui n'ont de cesse que de changer l'image de " cette" ville, et auxquels je me suis toujours plu à répondre au contraire tant mieux !

L'objectif était de relier à pied ces trois grands sites du patrimoine de la " haute
Artiére " que sont , le moulin de la Tanchère à Ceyrat, aux Fours à chaux de Romagnat et aux caves d'Aubiére . Nous nous sommes donc retrouvés au moulin où comme chaque dimanche les compagnons de la Tranchére font le pain…et la brioche dans le four gallo-romain qu'ils ont construit à l'authentique afin de reconstituer ici les différents maillons de la chaîne de la panification…
Concernant nos tameliers il n'est qu'à regarder la forme de leur table pour comprendre leur état d'esprit et en déduire que nous avons passé un excellent moment, que nous reviendrons faire " nos

courses "…et que l'idée est peut-être même venu à certains - surtout si il l'avait déjà un peu - de construire eux aussi un four à pain et pourquoi pas aux Fours à chaux à côté bien sûr de la partie de l'installation dénommée elle aussi " le moulin " .
Quand on pense qu'il eut suffi de pousser à pied cinq minutes pour, après être passé sous l'autoroute , trouver un arrêt de bus et se retrouver un quart d'heure après au centre-ville !









Ce n'était bien sûr pas hier notre intention et sous le regard du cheval à l'arbre mort - le cheval ne sait pas qu'il en est la cause - nous sommes partis, empruntant des chemins confisqués sur le versant de Montrognon à travers prairie et sols " effondrés " direction la tonne de Chazelle .









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