samedi 30 juillet 2016

Michel Serres : enchanteur du monde nouveau !

Héritier des grands philosophes, Michel Serres est non seulement un homme du 21e siècle, mais aussi du 22e, porteur d’une culture qui embrasse toutes les sciences.

Philosophe, écrivain, mathématicien, historien des sciences, académicien..., il est un penseur du monde de demain, pour qui "penser, c’est anticiper". Aimant peu se confier,
Michel Serres a pourtant accepté de jouer le jeu du grand portrait dans La Marche des sciences.

Arpenter, avec lui, son univers, ses pensées et le monde, d’aujourd’hui et de demain, un univers dont le grand récit se déploie sur 15 milliards d’années. Etre pantope, à ses côtés, apprendre de toutes les sciences avec lui qui sait si bien faire le pont entre tous les savoirs.
( Sur France- Culture début Aout 2016 )

A la suite d'un article de ce blog  intitulé : " Jean-Louis à Compostelle " (25 Juin 2016 ) et fait echo à un autre bien plus ancien " Penser avec ses pieds …" ( 23 Mars 2014 )




Eloge de l'amitié. René Girard et Michel Serres 
( emprunté au club de Médiapart … qu'on se rassure, je n'en prendrai pas l'habitude ! )

                               Chacun y va de son petit papier élogieux sur l'oeuvre de René Girard, depuis l'annonce de sa mort - ce qui n'était pas vraiment le cas de son vivant. Banal, direz-vous. Girard n'avait pas fait carrière en France et l'on avait de la peine à le ranger sous une étiquette - ce chartiste qui passait à la littérature, de la littérature à l'anthropologie, puis à la théologie, puis à l'exégèse biblique, sans renoncer pour autant à ses premières approches était difficilement classable. En plus, on croyait pouvoir résumer son travail en une ou deux formules : la rivalité qu'engendre le désir mimétique, le mécanisme du bouc-émissaire comme solution provisoire à la violence dont la rivalité est l'origine, sans avoir à entrer dans le détail d'une oeuvre complexe et de vaste culture, autant dire qu'elle entrait mal dans les formats et les formatages dominants.

                               Ceux qui l'ont vraiment connu savent l'importance dérangeante de sa pensée en cette période d'incertitudes où nous sommes. Je pense à Michel Serres, à Benoît Chantre, en particulier.

                               J'ai relu, ces jours-ci, le très beau discours prononcé par Michel Serres en réponse à celui que venait de tenir René Girard, lors de sa réception à l'Académie française. Oui, il arrive qu'en cette institution la pensée s'élève. (René Girard & Michel Serres, Le Tragique et la Pitié, éditions Le Pommier, 2007) Michel Serres, avec cet humour qui n'appartient qu'à lui, évoque la théorie de Karl Popper qui veut que le caractère scientifique d'une théorie soit lié à sa falsifiabilité, c'est-à-dire à la possibilité de lui opposer des arguments qui montrent qu'elle se trompe sur  tel ou tel de ses points. Or, on reprochait à Girard (comme Popper l'avait fait pour le marxisme et la psychanalyse) d'affirmer la valeur universelle, et donc sans conteste possible, de sa théorie.

                               Qu'à cela ne tienne. C'est en rappelant l'amitié qui les lie depuis plusieurs dizaines d'années, depuis que René Girard accueillit  aux Etats-Unis un Michel Serres que l'Université française dédaignait que Serres s'emploie à l'entreprise, difficile, de falsifier les hypothèses de Girard. "En public, ce soir, je puis jurer les dieux devant les autels du monde, et sans risque de parjure, que je n'ai jamais ressenti ombre de jalousie ni de ressentiment à votre égard, quelque admiration que je  vous porte. Veuillez donc me considérer comme un monstre, comme un double sans rivalité, donc falsificateur de votre modèle ; de la sorte, nous pouvons l'admettre dans l'exactitude rigoureuse du savoir. Quoi  de plus réjouissant, vous en conviendrez, qu'un ami vrai joue assez le faux ami pour pouvoir démontrer, en la falsifiant, la vérité décrite par son ami ?"

                              Bel exemple d'une complicité intellectuelle peu fréquente dans notre Université !

 

Une FÊTE MAJUSCULE sur la VIA BOURBONNENSIS !


C'est à Embraud et pas ailleurs !
Comme on le voit aucun détail n'est négligé afin que personne ne s'égare …une fois rendu à l'ultime panneau



de la rencontre sans pareil et ça c'est le secret des Chavans




















Bandeau du blog des Chavans " Hors du Temps " .




mardi 26 juillet 2016

Un premier rendez-vous !



Avec Saint Jacques la Rue va changer de " profil "

Au débotté,  tout simplement  l'envie de fêter la Saint-Jacques Rue du Port !
Alors on a déballé un peu dans la rue avec l'idée très vite qu'il faudrait recommencer chaque année , allonger le linéaire de tables pour casser la croûte, accueillir les nouveaux venus, parler avec les passants , faire de la Musique …Comme ailleurs on fête la Saint Patrick, ici au Port-village on fêtera la Saint Jacques ! Prenez date c'est le 25 Juillet
C'était bien les vacances, et le lundi jour où les magasins sont fermés  mais on a bien été une trentaine et comme chaque fois qu'on met le nez dehors à ce carrefour des passants s'arrêtent, posent des questions , disent du mal de la municipalité " qui ne fait vraiment rien pour le quartier , depuis si longtemps ! "…on finit par les embarquer dans nos projets qui sont aussi des projets pour la renaissance de la rue …et on boit un rosé !


Toujours des rencontres étonnantes !
Ce Monsieur à droite qui est en cure à Royat et qui revient de visiter   ND du Port  à écrit un livre sur Conques .
"Conseillé "par  Laurette il me montre la couverture du bouquin sur son téléphone et je photographie ! Résultat : je ne connais pas le nom du Monsieur, ni celui du bouquin et je ne distingue rien sur la photo !!!!! Nous avons entrepris une recherche avec Marie-Geneviéve Fau Libraire à Conques . En attendant si vous avez des infos, n'hésitez pas !

Jorge et Raymond, de la famille espagnole …

A gauche avec Jorge Sanz , notre dernière rencontre de ce jour et ça ne s'invente pas : Raymond Coquillet . Il est notre voisin, et on ne l'avait jamais croisé. Fan d'histoire et il porte un patronyme qui clairement indique qu'il est d'une famille dont un ou plusieurs membres ont abhorré la Coquille en allant à Compostelle ou peut-être mieux en en revenant puisqu'il semblerait que c'est après être arrivé au bout qu'on se la voyait décernée ! Je ne suis pas encore remis de cette étonnante rencontre !

 Sandrine était là également c'est une toute nouvelle adhérente e Colportage ( 10 € ) ! Elle va partir sur la Via Arverna dans quelques jours et c'est pour ça qu'elle a pris contact avec nous .Jean-Louis Dumas qui en revient a été très attenti à ses questions …moi aussi ! On ne pouvait rêver de plus ravissante ambassadrice …
Saint Jacques, elle a déjà fait , on la voit sur la photo en 2015 à l'Alto del Perdon . Elle avait commencé deux ans plus tôt , subitement, suite à un truc qui peut arriver à tout le monde, et en mettant la main dans la bibliothéque de son frangin sur le bouquin de Jorge Sanz elle s'était décidée ! Ah ce Jorge, de combien de " vocation " sera -t-il à l'origine . Bref ils s'étaient déjà croisés sans le savoir ou tout du moins sans se connaître de visu et ce lundi ce fut la vraie rencontre …Saint Jacques venait d'accomplir un nouveau miracle !







Le Port-village à la Saint Jacques ou à la Saint Glin-Glin : laissez-vous embarquer !

Une fête et un anniversaire !

"Le meilleur d'entre nous " comme disait l'autre ! Retrouvez le sur sa page FB : JLD 2016…

lundi 25 juillet 2016

EPHEMERIDE et ETERNITÉ moins UN JOUR !





Des Aiguilleurs du Ciel …

Qu'ils y croient ou qu'il n'y croient pas, ils (elles ) sont peu nombreux (ses ) à ne pas avoir croisé un jour un aiguilleur céleste …faut dire que le ciel st tellement vaste qu'il peut " en accueillir bien du monde " ! En tous cas ceux qui ont entamé la Via Arverna à partir de Clermont-Ferrand ( mais peut-on faire autrement ) de passage aux Fours à Chaux de Romagnat n'ont pas manqué d'être interpellé par le monumental travail d'  Yves Guerin dont l'atelier et le parc de sculptures ( pour partie ) est là en bord de Chemin .

à suivre …

dimanche 24 juillet 2016

La Grande Estrade du Cantal ( Ebauche d'article / Crédit Photo B. Fabre )


Une pensée toute particuliére pour les amis Paul Mestre et Guymonteil de Thérondels et tous ceux du Carladés donrt je garde un souvenir formidable lié en particulier à la Rand'aubade 89 et avec qui nous nous sommes revus à plein d'occasions et on se reverra en Octobre pour Ultima Compostella 2016

Demain c'est la Saint Jacques !



Saint Jacques de Fromista
Lundi 25 Juillet c'est la SAINT-JACQUES !!!!!!

On pourrait se retrouver à partir de 18 h au local 49 rue du Port pour marquer le coup …

Pas la peine de prévenir de votre venue
puisque nous ne boirons et ne grignoterons que ce que chacun aura apporté ! 

A bientôt donc
et bien amicalement . B. Quinsat

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PS : rencontre également au local jeudi 28 à 18h 30 pour dernières infos …
chacun sera le bienvenu .

Encore et toujours pensez à allez sur notre site : via-arverna.org et participez ainsi à l'augmentation de sa fréquentation et sa visibilité . Merci .

Photo prises à Molompize et à Vauclair jeudi dernier où nous étions avec Jean-louis et Dominique pour la balade proposée par Anaïs du bureau de tourisme de Massiac leur prochaine le 4aout à Saint Mary le Cros ( linéaire résa obligatoire au 0471230776 ) . Courez-y ! Plus de photo JLD 2016 FB



La Via Arverna va enfin passer à la Chapelle de Vauclair



Eglise de Molompize, de la voute du chœur Sainte Foy nous fait un clin d' œil !

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Suite à notre proposition ci-dessus nos amis Christine et Michel actuellement à Strasbourg nous envoient le message ci-dessous . En rouge j'ai mis en évidence des considérations on ne peut plus pertinentes dont certains feraient bien de méditer quand à " l'historicité " des choses !

"De la stèle d'entrée à Strasbourg, 2337km pour rejoindre St Jacques, mais quelques instants pour envoyer demain nos pensées aux jacquaires ...
Amicalement !"


Strasbourg (67) - Stèle St-Jacques au Pont de l'Europe (Photo H. Kopp)
Il est illusoire de croire que l'on pourrait aujourd'hui retracer un itinéraire historique. Les voies jacquaires d'hier sont devenues des axes de communication modernes à fort trafic. Plutôt qu'imposer une "vérité historique" discutable, le choix de notre association a été de donner aux pèlerins un itinéraire reliant des lieux chargés d'histoire jacquaire. Ainsi les sentiers à fleur des Vosges, les pistes viticoles et les chemins des basses forêts dessinent en clair obscur un tracé d'aujourd'hui, très attachant. Il permet de découvrir une Alsace éloignée des images folkloriques, dont la spiritualité se manifeste à chaque croisement de ce chemin très nature.
L'itinéraire retenu par les Amis de Saint Jacques en Alsace, auquel se raccordent les chemins venant d'Allemagne, est balisé de Wissembourg à Belfort. Nos amis de Franche-Comté ont quant à eux balisé la continuité du chemin vers Cluny et Vézelay.
Stèle marquant l‘arrivée en Alsace du chemin
venant de Kehl en Allemagne au Jardin des Deux Rives à Strasbourg

Photo Via Compostela - Chamina-voyages

vendredi 15 juillet 2016

La vitesse de l'homme ou/et la vitesse vers l' Homme ?

 "Eloge de la Lenteur "ce jour sur France Culture …"Privilégier la marche, prendre le temps de cultiver des plantes, les regarder pousser …ce sont les moyens parmi d'autres de se sentir exister !"  Approches sensibles d'un philosophe, un paysagiste et un anthropologue . Et ne pas oublier que " pour faire un jardin, il faut un morceau de terre  et l'éternité . "
Sont présents :

 
-Gilles Clément, paysagiste, enseignant, écrivain
-David Le Breton, anthropologue et sociologue, professeur à l'Université de Strasbourg
-Catherine Potevin, chef de la rubrique Livres de "Philosophie Magazine"
-Frédéric Worms, professeur de philosophie à l'université de Lille III, directeur du Centre international d'étude de la philosophie française contemporaine à l'Ecole normale supérieure.



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Face à la lenteur et concernant la Marche - que j'écris toujours avec une majuscule - j'ai toujours la même réaction : " Sauf à la comparer à un Airbus, la Marche n'a rien à voir avec la lenteur , " elle va " à la vitesse de l'homme c'est tout ! David Le Breton sait tout ça même si il lui arrivait " avant "de parler de lenteur … BQ .





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Un commentaire répond à la proposition de France Culture :

Stig Dagerman dans un très beau texte qui s'appelle "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier " écrit que "le temps n'est pas l'étalon qui convient à la vie".
Au temps Dagerman privilégie sans doute l'intensité , puis un jour il se retrouva dans l'impossibilité d'écrire …On peut penser alors que l'intensité portante disparue
le temps ressurgit… et pour lui donner tort une nouvelle fois il convient de disparaître soi-même, ce que fit alors Dagerman à l'automne 1954 … Il était né le 5 Octobre 1923, avait connu ( " traversé " ) un succès littéraire très important …le temps revenu peut décidément nous jouer des mauvais tours …Le commentaire était du coup bien loin du contenu de l'émissionet pourtant la Consolation est dans l'ordre de la Marche !

EXTRAIT de "Notre besoin de consolation est impossible à rassasier " ( ED Actes Sud )

 "Je suis dépourvu de foi et ne puis donc être heureux, car un homme qui risque de craindre que sa vie soit une errance absurde vers une mort certaine ne peut être heureux. Je n’ai reçu en héritage ni dieu, ni point fixe sur la terre d’où je puisse attirer l’attention d’un dieu : on ne m’a pas non plus légué la fureur bien déguisée du sceptique, les ruses de Sioux du rationaliste ou la candeur ardente de l’athée. Je n’ose donc jeter la pierre ni à celle qui croit en des choses qui ne m’inspirent que le doute, ni à celui qui cultive son doute comme si celui-ci n’était pas, lui aussi, entouré de ténèbres. Cette pierre m’atteindrait moi-même car je suis bien certain d’une chose : le besoin de consolation que connaît l’être humain est impossible à rassasier.
Qu’ai-je alors entre mes bras ? 

Puisque je suis solitaire : une femme aimée ou un compagnon de voyage malheureux. Puisque je suis poète : un arc de mots que je ressens de la joie et de l’effroi à bander. Puisque je suis prisonnier : un aperçu soudain de la liberté. Puisque je suis menacé par la mort : un animal vivant et bien chaud, un cœur qui bat de façon sarcastique. Puisque je suis menacé par la mer : un récif de granit bien dur."

 



jeudi 14 juillet 2016

Voyageons-Autrement . Com.les. autres !

 Le guide vert Michelin à choisi la Via Podensis pour décrire un chemin vers Compostelle : étonnant non ! Un monopole qui ne cesse de s'affirmer, vous trouvez ça bien ? Normal car comme ma mère disait : ""il ne pleut jamais que sur le mouillé ! "…et c'est voyageons-autrement qui nous informe de la nouvelle sur FB … "autrement ", comme on fait de la politique : " changer pour que rien ne change  ! "

Humeur de 14 Juillet sur ce blog . 

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Sur le Chemin de St-Jacques avec le Guide Vert

On ne présente plus le Guide Vert Michelin, indétrônable compagnon du voyageur, que l’on se transmet de père en fils tel un bâton de pèlerin. Et justement, après un découpage géographique classique par pays ou par région, voici que le Vert décide de faire dans le transversal thématique, et de partir sur les chemins, et pas n’importe lesquels, puisqu’un « Chemin de St-Jacques-de-Compostelle » vient tout juste de sortir…
Guide Vert Michelin

Il y a mille et une façon de faire le « St-Jacques », avec ses quatre grandes voies majeures qui partent respectivement de Paris (Via Turonensis), Vezelay (Via Lemovicensis), du Puy-en-Velay (Via Podiensis) et d’Arles (Via Domitia) pour se rejoindre à St-Jean Pied de port pour les trois premières, puis à Obanos, non loin de Puente la Reina (Espagne) pour la petite dernière qui a préféré passer par le col du Somport pour rallier l’Espagne…
Avec le Guide Vert, le choix s’est porté sur la Via Podiensis, qui traverse 750 kms sur huit départements, sans doute la route la plus fréquentée. Découpé étape par étape, partant du Puy-en Velay pour atteindre au final Saint-Jean-Pied-De-Port, l’ouvrage allie itinéraires, cartes, et adresses pratiques. En outre, une partie introductive permet d’appréhender  la partie plus symbolique du chemin, son histoire, et bien sûr l’organisation du voyage.
Idéalement, le chemin du Puy-en-Velay se pratiquera entre avril et mi-octobre, où vous aurez le plus de chances de trouver hébergements et gîtes d’étape ouverts.  Sur place, les possibilités sont très variées, campings, refuges, mais aussi parfois des monastères ou abbayes qui proposent le gîte et le couvert pour une participation libre. Il faut toutefois respecter les règles du lieu, le plus souvent le silence ou le recueillement, une autre quête, et d’autres voies, qui toujours élèvent l’âme.
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Chemin de St-Jacques-de-Compostelle, Guide Vert, Michelin, avril 2016. 14,90 €.
Sur les traces des pélerins avec Chamina –
http://www.voyageons-autrement.com/sur-les-traces-des-pelerins-avec-chamina
La longue marche de la Pèlerine –
http://www.voyageons-autrement.com/la-longue-marche-de-pelerine

Voyageons-Autrement . Com.les. autres !

 Le guide vert Michelin à choisi la Via Podensis pour décrire un chemin vers Compostelle : étonnant non ! Un monopole qui ne cesse de s'affirmer, vous trouvez ça bien ? Normal car comme ma mère disait : ""il ne pleut jamais que sur le mouillé ! "…et c'est voyageons-autrement qui nous informe de la nouvelle sur FB … "autrement ", comme on fait de la politique : " changer pour que rien ne change  ! " …révolutionnaire malgré tout, ce n'est pas le Puy qui fait la une de couv. … c'est Conques ! 

J'en connais un qui va faire la tête !

Bienvenus sur "l'autoroute de la spiritualité " !

Humeur de 14 Juillet sur ce blog . 

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Sur le Chemin de St-Jacques avec le Guide Vert

On ne présente plus le Guide Vert Michelin, indétrônable compagnon du voyageur, que l’on se transmet de père en fils tel un bâton de pèlerin. Et justement, après un découpage géographique classique par pays ou par région, voici que le Vert décide de faire dans le transversal thématique, et de partir sur les chemins, et pas n’importe lesquels, puisqu’un « Chemin de St-Jacques-de-Compostelle » vient tout juste de sortir…
Guide Vert Michelin

Il y a mille et une façon de faire le « St-Jacques », avec ses quatre grandes voies majeures qui partent respectivement de Paris (Via Turonensis), Vezelay (Via Lemovicensis), du Puy-en-Velay (Via Podiensis) et d’Arles (Via Domitia) pour se rejoindre à St-Jean Pied de port pour les trois premières, puis à Obanos, non loin de Puente la Reina (Espagne) pour la petite dernière qui a préféré passer par le col du Somport pour rallier l’Espagne…
Avec le Guide Vert, le choix s’est porté sur la Via Podiensis, qui traverse 750 kms sur huit départements, sans doute la route la plus fréquentée. Découpé étape par étape, partant du Puy-en Velay pour atteindre au final Saint-Jean-Pied-De-Port, l’ouvrage allie itinéraires, cartes, et adresses pratiques. En outre, une partie introductive permet d’appréhender  la partie plus symbolique du chemin, son histoire, et bien sûr l’organisation du voyage.
Idéalement, le chemin du Puy-en-Velay se pratiquera entre avril et mi-octobre, où vous aurez le plus de chances de trouver hébergements et gîtes d’étape ouverts.  Sur place, les possibilités sont très variées, campings, refuges, mais aussi parfois des monastères ou abbayes qui proposent le gîte et le couvert pour une participation libre. Il faut toutefois respecter les règles du lieu, le plus souvent le silence ou le recueillement, une autre quête, et d’autres voies, qui toujours élèvent l’âme.
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Chemin de St-Jacques-de-Compostelle, Guide Vert, Michelin, avril 2016. 14,90 €.
Sur les traces des pélerins avec Chamina –
http://www.voyageons-autrement.com/sur-les-traces-des-pelerins-avec-chamina
La longue marche de la Pèlerine –
http://www.voyageons-autrement.com/la-longue-marche-de-pelerine

Ces Gites comme les aiment les pélerins !


L’ancien presbytère reconverti en gîte pour pèlerins, à Montfaucon . Montfhttp://www.pelerin.com/aucon (Lot). © Des pierres en héritage
Gaele de la Brosse vient de publier dans le Pélerin un article ( ci-dessous) auquel nous souscrivons pleinement . Bien sûr il faudra encore du temps pour que les références à la Via Arverna et à la Voie de Rocamadour qui elles aussi empruntent ce chemin soient prises en compte aussi systématiquement que la Voie du Puy ! Pourtant les pélerins de la Via Arverna qui se sont arrêtés au gite de Montfaucon nous en ont fait des louanges . Ce sera une des bonnes adresses recommandées par le Colporteur dans la future édition du Guide de la Via Arverna et d'ores et déjà sur notre site : Via-Arverna.org . Bravo et Merci à Marie Brischoux et son équipe . A bientôt .
Il faut signaler que sur le chemin qui va de Rocamadour à la Roumieu plusieurs gites sont dans l'esprit de celui de Montfaucon … 


Le visuel de la Via Arverna va changer pour reprendre une représentation historique propre à son trajet comme l'a fait la Voie de Rocamadour , à suivre …
 
La coquille de la Voie de Rocamadour ( à Collonge la rouge… ce dernier dimanche )


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Accueillir sur les chemins de Saint-Jacques… et de Rocamadour
Sur les chemins de Saint-Jacques et de Rocamadour, un nouveau gîte vient d’ouvrir à Montfaucon (Lot), dans l’ancien presbytère. Tout le village se mobilise pour y accueillir les pèlerins à bras ouverts.

De plus en plus de pèlerins qui empruntent la voie du Puy-en-Velay choisissent de quitter le GR®65 à Figeac pour faire un détour par Rocamadour. De là, ils peuvent redescendre par le GR®46 vers Cahors, qu’ils rejoignent en deux ou trois étapes. « Il manquait un gîte à Montfaucon, une superbe bastide anglaise du XIIIe siècle qui se trouve sur cet itinéraire, explique Marie Brischoux. Habitant dans cette commune, je voyais arriver les pèlerins harrassés après avoir traversé les Causses sous un soleil brûlant. C’est ainsi que j’ai eu l’idée de créer ici un accueil. »

Pierres vivantes

Les démarches ont alors commencé. Marie Brischoux, retraitée depuis deux ans, n’a pas ménagé son temps ni son énergie. Elle-même convaincue de la pertinence de cette idée, elle a su convaincre son entourage.

Le maire, tout d’abord, qui a mis à la disposition de l’association « Des pierres en héritage » l’ancien presbytère, une des plus anciennes maisons de Montfaucon, fermée depuis quinze ans. Quelques mécènes, ensuite, qui ont également soutenu le projet. Enfin, les habitants du village ont participé aux travaux de restauration, y compris dans l’église, qui était fermée et a pu réouvrir.

« Et à présent que le gîte est opérationnel, ajoute Marie Brischoux, ce sont eux qui se chargent de l’accueil. Ils sont heureux de faire découvrir aux pèlerins les richesses de Montfaucon (particulièrement l’église Saint-Barthélémy, édifiée aux XIVe et XVe siècles) et ils leurs offrent spontanément des légumes de leur potager, un pot de confiture, ou même, pour une habitante anglaise, du chutney ! »

Par la vertu de l’hospitalité

L’équipe des bénévoles, habitants de Montfaucon.

Comme ces habitants, qui participent au pèlerinage par la vertu de l’hospitalité, Marie Brischoux est heureuse d’apporter sa pierre à ce chemin. « Je ne peux pas me mettre en marche vers Saint-Jacques-de-Compostelle, pour des raisons de santé, précise-t-elle. Mais c’est une aventure qui m’enthousiasme. Les motivations des pèlerins sont multiples : certains partent pour marcher, d’autres pour penser, d’autres pour prier. Cependant, je constate qu’un point commun les réunit : ils ont tous besoin de relations humaines simples et authentiques. C’est ce que nous essayons de leur offrir ici. »

Ce gîte de 8 couchages, avec un jardin qui donne sur un vallon, a l’air de plaire à ses hôtes. « Surtout, ne changez rien ! Restez dans ce magnifique dépouillement », a écrit l’un d’eux sur le livre d’or. Et dernièrement, un jeune séminariste, arrivé ici les pieds en sang, y est resté deux jours pour se reposer.

Ils sont de plus en plus nombreux à emprunter ce chemin, tout spécialement durant cette année 2016, proclamée année « Saint Amadour ». A Montfaucon, ils découvrent un patrimoine auquel les habitants ont rendu la vie, par le miracle de l’accueil et de l’hospitalité.


Gîte ouvert de Pâques à la Toussaint. (15 euros la nuitée avec petit-déjeuner.)






Rens. : http://despierresenheritage.jimdo.com/

20 août (autour de la fête de saint Barthélémy) : promenade-visite dans le village, concert dans l’église.    


L’église du village consacrée à saint Barthélémy (XIVe-XVe s.).

jeudi 7 juillet 2016

Eté 2016 : SAINT-JACQUES en TRANCHES …mettez le au menu de vos vacances !

Pour agrandir, cliquer sur l'image .

Colportage diffuse sur ses supports toute documentation concernant la Via Arverna qu'on lui fait parvenir .


lundi 4 juillet 2016

Les RENCONTRES du 49 !!!!!


ça commence et ça finit devant la porte : soyez les bienvenus !
En passe de devenir un rendez-vous incontournable,  presque une tradition déjà , les rencontres ouvertes du Jeudi au 49 de la rue du Port sont en tous cas un excellent moyen d'avancer ! Que tous ceux qui ne nous ont pas encore approchés soient les bienvenus

 Si Saint Jacques est visible dans la vitrine c'est que l' Esprit est à l' œuvre …je veux dire c'est qu'on est là et qu'on phosphore ! Les différents aspects de notre engagement sont égrainés en chapelet et chacun des présents peut l'enrichir de ses réflexions et de son expérience, de ses contacts :  des solutions et des bras se proposent . C'est un peu comme une grille dont les cases se remplissent peu à peu .

Certains ont peu de temps à donner mais leur intérêt manifesté, qu'ils soient présents où qu'ils l'ait signalé par ailleurs encourage les autres . D'autres débarquent et propose leurs services … on ne sera jamais trop nombreux, et quand le groupe s'élargit un peu la charge diminue d'autant , l'inquiétude aussi …

On se séparera après avoir parlé itinéraire et terrain, d'éditions et de diffusion de nos publications, de la singularité de notre position- la Marche est un humanisme ! - et la nécessité d'en faire un manifeste , de notre "chine" concernant les possibilités d'hébergement le long de la Via Arverna et pourquoi pas d'une hospitalité pas loin du 49, et " une autre à Aurillac ? On aura parlé aussi de cycle de conférences ayant trait à la philosophie de la Marche, de chemin d' Outre-son " des temps musicaux pour participer à une nouvelle dynamique du quartier " Le Port-village ", un cabaret éphémére et voyageur : " le cabaret des Outres " …pas oublié non plus de programmer des petits travaux : cartographier " la voie du milieu" sur les panneaux du rez-de chaussée , passer une couche d'enduit au premier et la peinture qui va avec …bouger un peu les " chiottes " … y en a un ou deux à qui tout ça fout le vertige : on se met en cordée !

Tout ça avait commencé par un petit temps de lecture - Ah la marche et l'écriture ! - ça doit être de régle . C'est encore ce Quinsat qui s'y est collé -mon Dieu qu'il était mal coiffé !- il faudra que ceci aussi se mette à tourner -et chacun de préparer dix minutes de lecture d'un texte qui lui " parle " et qu'il n'a qu'une envie c'est de partager …René avait glissé dans son cartable deux bouquins, " Petite philosophie de la Marche " de Christophe Lamour et " Comment chier dans les bois " de Kathleen Meyer " …C'est sûr jeudi prochain ( 7 juillet ) il lui faudra les sortir et c'est lui qui fera en lisant l'ouverture de la " rencontre du 49 "  ! Evelyne un jour lira des Misérables , le passage dans le café après la prise de la barricade ( on pourrait se croire au 49 ! ) un autre Bernard bouleversé par la découverte des " Monologues de la boue " de Colette Mazabrard viendra un jour peut-être nous les donner à entendre ?
Pour l'heure donc Quinsat avait tiré du fond d'un petit recueil de Philippe Claudel intitulé " Parfums " une pépite du nom de " Etable " qui sans aucun doute devrait figurer dans le prochain guide de la Via Arverna pas loin de la contribution d' André Ricros relative au " carillon d'estive " qui figure dans son bouquin tout fraichement paru : " Tout en haut, la mer est immense ." ( Ed de la Flandonnière )

 " …L'odeur de paille et d'excréments mêlés signale l'aisance et la richesse. Hommes et bêtes ensemble. Se nourrissant. Se connaissant. Le lait bu vient du pis qu'on peut voir, sentir, toucher .
Les portes des étables sont pour moi comme celles des églises: elles ouvrent sur un mystère et un silence à peine troublé de souffles et de mouvements lents, d'haleines chaudes, de poésie d'encens ici, de rumination repue là . Un recueillement. Dans l'ombre se joue l' Eucharistie. Parfum de crèche bien sûr, où l'aigrelet fumet du nouveau né s'adoucit de l'haleine de l'âne et de celle du bœuf bienveillants. Au profond de l'étable on ne distingue que le cul des bêtes, leurs queues qui battent d'un rythme tranquille, leur dos si long tendus sur les vertébres et leur flancs lourds de barques sereines. Elles bougent parfois, envoyant vers le dehors un chaud qui sent le ventre, le lait caillé, la bouse et le foin mâché, une bonne odeur fermentée de vivant et de fatigue, de repos et de traîte, de poil crotté et de salive . Les mouches s'invitent, énervantes et sans gêne, vrombissantes autour des bêtes, affolées par leur sueur, puis se collent au plafond, abruties pour un instant. Un chat se hasarde en miaulant et lape de sa fine langue rose un peu de lait dans un creux de terre battue . C'est une scène et des parfums millénaires que l'on contemple et respire. Comme si l'humanité était figée soudain. Nous redevenons, en fermant les yeux le peuple antique de Mésopotamie, du Nil, ou de l' Attique . 
Philippe Claudel " Etable " dans " Parfums " Livre de poche .

Curieux et curieuses, surtout ne pas s'abstenir !