jeudi 20 février 2014

L'Oeil kaleïdoscopique : Dirait-on le Sud ? …






Point besoin de la chanson pour dire,
le temps dure longtemps et la vie sûrement...

oui, le temps d'une poignée de jours,
pour des flancs d'Espinouse aborder le canal du midi,
donner corps à ce "tout en bas" de la vieille montagne,
et enfin faire rimer Sancerre et Corbières.
Oui, la vie simplement offerte au bonheur d'une jetée de pas,
pour quelques souvenirs bien trempés, passés à la lessiveuse du pic de Nore.
Le sourire d'Annick et la malice de Jean dans un nuage de gris,
Popoff en authentique émissaire bordelais pour "Kazakstan-assistance" assurant les urgences auprès de romancière en détresse,
les gracieuses compagnes d'un jour, Anneth et Marie-Françoise
prestement déposées entre deux lignes et un banquet par Dominique, preux et dévoué chauffeur particulier,
Laurette et Bernard se payant une bonne partie de "cache-ton-insuline" et son épilogue heureux,
tant de petits riens élevés au rang d'éternité,
et toujours... en hiver.
Je vous embrasse.
Lionel

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Bonsoir à tous , merci Lionel pour ce texte et ces photos chacune ravive de bons moments ...il n'y a pas de nostalgie ...tout à été vécu pleinement...seulement un etit regret ...celui de n'avoir pas été avec vous jusqu'au bout...lorsque je vois le canal et Bernard devant La Grasse...j'ai retrouvé ces quelques souvenirs illustrés du Kazakstan...ça serait dommage de ne pas les partager avec vous ....   bises à Bernard aux collants noirs, à Laurette et ses jolies bouclettes et à Lionel qui donne des ailes...à nous tous....et pour quelques temps nous changent en anges!    le popoffstanais

Bernard Deubelbeiss


Kazakstan : première page du carnet de voyage de Bernard …d'autres suivront !



La preuve : voilà la deuxième !A quand la 3 ?




.......je vais mettre les dessins et croquis fait pendant notre escapade et vous les envoyer dans la semaine...je vous imagine à La Grasse tous entourés de livres et beaux paysages ...et tout heureux de plein de belles rencontres...je vous souhaite de passer une très belle et joyeuse dernière journée et suis avec vous de tout mon coeur...Merci , Grand Merci à vous tous que j'aime ...Lionel , Laurette et Bernard, il me semble que j'ai des dettes envers vous trois...    Le popoff ...un peu triste ...tout de même...de ne pouvoir partager ces moments avec vous...bises à Anette , Marie Françoise et Dominique   que je suis heureux d'avoir rencontrés

Bernard Deubelbeiss







Laure et Laurette au gîte de Pradelles-Ca
bardes . On reconnait en haut Gaelle "graine d'écrivaine" franco-kazak .…en résidence volontaire d'écriture !






Prés de l' Espinouse, au col de Fontfroide où les éoliennes et les travaux connexes à leur installation et leur maintenance révéle une Nature industrialisée …comme Elisée Reclus avait raison !


Tous les six à l'arrivée à Villeneuve  contents d'y être et contents d'être ensemble en attendant de passer la soirée du lendemain tous à Lagrasse-Villemagne chez Dominique et Marif, où Lucie et Yoann nous aurons rejoint . 




mardi 4 février 2014

LE REGARD RENOUVELÉ

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 en cours de rédaction …


LE REGARD RENOUVELÉ .__________________________________________


Alors qu’elle souhaitait que j’apporte une contribution écrite, y avait-il une seule bonne raison que je m’exécute suite’ à la demande d’une jeune femme porteuse d’un projet certes intéressant de faire un livre pour clôturer sa formation,. A vrai dire dans  un premier temps non je n’en trouvais aucune, tant d’autres , nombreux ont déjà écrit sur la chaine des puys , bien mieux que moi, même s’il m’est sans doute arrivé d’intervenir « en » ses paysages avec un certain bonheur si l’on doiit en croire Patrick Frances  rapportant dans le Monde une balade que nous avions fait ensemble et écrivant quand je commentais du sommet du Pariou l’imperceptible et pourtant  inexorable mouvement de reconquête assaut que les arbres  livraient aux cônes et au pelouse il ( m’envoyait, le renvoyait ) n’hésitait pas à me comparer a ( du ) Carl von Clausewitz  se faisant reporter d’une bataille «  homérique « …Oui il se livrait bien ici une bataille et ce depuis toujours et j’avais bien sû trouver ce jour là les mots pour le dire mais aujourd’hui manquait encore quelque chose pour me convaincre
Alors Chloé – c’est le prénom de la jeune femme  – me donna à voir les photos  du collectif …… autour desquelles s’articulera son bouquin…et Je suis très vite gagné par une idée de « jamais vu « …Certes  toutes ces formes me sont familières, mais quelque chose , une attention particulière – une délicatesse , une tendresse – et nouvelle  on devrait dire renouvelée s’est glissé dans ces regards portés sur ces «  lieux communs «  ou qu’on aurait pu croire tel confirmant que le commun peut à tout instant nous toucher à nouveau .
Et je me mets à penser à tous ceux qui ont ainsi renouvelé le regard . 
Tout d’abord je pense à ceux qui au paléolithique ont pu voir effrayé bien qu’à distance ces formes nouvelles venant par effraction bouleverser leur monde leurs horizons.
A mon tour ce n’est pas sans effroi que j’imagine que dans les années 175O  ses pas et son l’intêret –le « savant » à cette époque était grand marcheur et honnête homme s’interessant tout autant à la botanique qu’au collectage des musiques et chants du folklore  qu’à la géologie – le portant ailleurs Jean-Etienne Guettard n’eut posé le mot de volcans sur ces bosses qui en ce temps devait disparaître sous un flot moutonnier ( de moutons ) …le comte de Montlosier trop tôt venu ne les ayant pas encore mis en déroute …
Toutefois on ne peut pas penser que le mots de volcans était inconnus à ceux qui pendant longtemps à force de pouzzolane écoulée semblaient rêver de ( nouvelle ) pénéplaine retrouvé , que voyaient-ils
Salle d'attente cardio clinique de la chataigneraie …février 2014 !
ceux là… qui étaient prêt  à les faire disparaître alors qu’au même moment le photographe Loîc Jehan les magnifiait en offrant à tous cette vision ce regard aérienne alors inconnu du plus grand nombre qui le reçu comme une révélation venue du ciel ! Ces photos accrochées encore sur certains murs de salle d’attente m’apparaissent aujourd’hui plus que jamais à des estampes venues rejoindre toute ces lithographies du XIX em siècle ayant la charge de donner à voir les pays et déjà les voyageurs ! * ( Stevenson / Turner)
M’est impossible de ne pas évoquer aussi ces « faiseurs d’images « que furent ce si proche et si cher Professeur Emile Duchemin  et son comparse le Colporteur qui crurent discerner dans ces contrées un bout de l’ancienne Auverlune et ce faisant  en proposer la traversée à une troupe  si nombreuse si joyeuse et si bariolée …Je devais être plus jeune il me semble mais pour sûr j’en étais !

Tout ces détours sans doute pour finir de trouver l’audace d’évoquer Cézanne et sa Sainte-Victoire . Qui pourrait sérieusement prétendre que s’il est sans cesse revenu sur le même motif se trouverait justifié ( expliqué ) par l’insatisfaction qu’il aurait éprouvé face à sa dernière production ? Non à chaque fois la Sainte-Victoire lui proposait une nouvelle émotion, et à chaque fois il la réinvente autant qu’elle lui invente un nouveau regard . Il est ainsi des lieux qui sans cesser de l’être participe du monde ce  sont des sources !  Le Puy de Dômes et son cortége de puys , comme la Sainte Victoire en est un . Il n’ont pas la charge de servir la représentation de paysage singulier ou générique , ils ont la charge d’être un peu comme on a charge d’âme , nous nourrir nous aider à renouveler nos «  visions « tant extérieures qu’intérieures  c’est en cela peut-être qu’il est indispensable de les réfugier dans des classements capable d’aider à «  les défendre « 
En regardant les «  photos de Chloé et ses potes «  c’est ce sentiment de renouvellement du regard qui m’a envahi,  à la maniére de Lampédusa suggérant que tout change pour que rien ne change et que la grande gentiane garde ses allures de jeunesse en même temps que son  goût d’éternité » 






Le Colporteur et Melle Férrée-Lavoie en repérage aérien au-dessus d' Auverlune en 1996



Toscane d' Auvergne ? Prouve le !