jeudi 24 novembre 2011

La Véro Bénè au seuil de la légende…







Avec le talent qu'elle a, elle peut s'en croire, alors si en plus on parle joliment d'elle dans la Presse … surtout avec une si belle plume : c'est que mérité !
Soyez les premiers à l'apprendre - elles même ne le sait pas encore - avec Bernard Deubelbeiss et mésigue elle sera l'auteur d'un " livre à marcher " qui pour l'heure dans ma petite caboche s'intitule " Chemins du milieu "…ça devrait " faire parler " un chevelu de parcours discrets - encore - qui murmurent qu'à les suivre on peut se retrouver à Compostelle tout comme on peut se perdre en route, ce qui demeure malgré tout les meilleurs moyens de se retrouver…

Il faut à ce sujet toujours revenir à André Dhôtel quand il loue " la science subtile de l'égarement " qu'il prête aux amateurs de cèpes et de lactaires et aux pèlerins qui se vouent non pas au but, mais à " l' absence de but" " pour le grand désarroi de l'ignorant que nous sommes " : parole de Jean-Claude Pirotte !… mais Alix de Saint-André et Michele Desbordes dans le billet précédent disent elles des choses si différentes ?

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Vèro sur le motif prés de " la croix de Saugues " en plein été vers Thoiras …nous devions y repasser en Janvier de l'année d'après, le paysage était différent… et l'arrivée de nuit au Sauvage , une première pour Philippe et un moment d'anthologie pour nous tous : Louis, Lionel, Véro et moi !!!!
Anthologie, Mythologie : c'est synagogue n'est-il-pas ?

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Bénè et son âne accrochés dans le Comptoir Compostellan à Romagnat près d'une bête d'un improbable Gévaudan ( Roland Cognet ) …une raison oh! combien suffisante pour venir nous visiter !







mercredi 23 novembre 2011

Alix encore… mais laquelle ?

Nous avons aussi à Romagnat " notre" Alix, Alix de Tocqueville, dont on ne souhaite pas que la mémoire se perde …mais celle dont il est question ici c'est bien sûr Alix de Saint-André que nous aimerions bien avoir comme invité au Printemps … à suivre !
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La citation du jour : "Peut-être notre véritable destin est-il d'être éternellement en chemin, sans cesse regrettant et désirant avec nostalgie, toujours assoiffés de repos et toujours errants. N'est sacrée en effet que la route dont on ne connaît pas le but et qu'on s'obstine néanmoins à suivre, telle notre marche en ce moment à travers l'obscurité et les dangers sans savoir ce qui nous attend" (Stefan Zweig).



Hier soir Henri Pourrat était au Centre Social …

Le " vieux chemin " ci-dessus, qui chapeaute la " quatriéme veillée " de " La tour du Levant" dernière partie de Gaspard des Montagnes ( ed Albin Michel ) est comme tous les autres bois gravés de cet article de François Angéli artiste ambertois ami d' Henri Pourrat et frére de Jean l'Olagne
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Je me rends à Pourrat, par le plus beau des travers du Pays de Gaspard, celui qui de Billom à Ambert traverse le Livradois. Depuis l' Aleyras, et chaque fois que la route offre à la vue des dégagements-et Dieu sait si malgré la forêt qui ronge les versants ils sont encore nombreux- en descendant des cols de Toutée et des Fourches, le paysage est pied de coq . C'est que, les carrés de prés tenus à l'ombre et qui ont gardé la neige s'engrénent avec les parcelles de bois sombres, pour quelques instants prêter au regard ce motif.
Puis, à hauteur du dolmen de Boissiere d'où sous son lourd sourcil , le regard cristalin de Pierre folle interroge, depuis les temps de la nuit et comme par en-dessous, "La Montagne sacrée " de Pierre sur Haute, je découvre Ambert .

Il n'y a bien sûr pas des lustres que je me suis rendu là, mais bien trois ans , peut-être quatre, et alors pourquoi alors qu'avec le même émerveillement je redécouvre " à mes pieds " la petite ville, je me demander pourquoi il m'arrive de rester tant de temps sans y revenir ! Prendre alors quelques instants, mais pas assez, pour " regarder dans les lointains des choses lentes à démèler " …" et puis plonger pour finir d'arriver !

.…et d'insérer ici, de mémoire cette phrase entendue peu après de la bouche d' Annette Lauras- Pourrat nous livrant cet aveu de son père de retour après sa maladie afin de s'établir définivement à Ambert : " Je reviens à Ambert sous mille étoiles et une demi-lune. Ce n'est plus une sous-préfecture que je retrouve, mais le pays que j'ai choisi: un royaume ! " . Annette d'ajouter, qu'il demeura ainsi toute sa vie ici, chose aujourd'hui presque inimaginable et qui vaut peut-être au mot "demeuré" d'avoir acquis une si " mauvaise presse ", à moins qu'il ne soit rendu au sens qui le rattache à l'enfance . Et là encore Pourrat à une réponse à proposer , qu'il partage on ne peut plus avec son ami Alexandre Vialatte : " cette enfance de cœur sans laquelle une grande personne qui ne l'a pas connue n'est jamais vraiment grande ! "

A ceci je raccrocherais volontiers ce " point de vue " de Ludovic Degroote découvert récemment dans un de ses bouquins " 69 vies de mon père " . A vous d' apprécier vous pouvez en découvrir ci-joint le prologue :

« Je suis né le 2 avril 1920 à Hazebrouck, au 41 de la rue du Rivage, et mort à La Madeleine le 9 juin 1989, 143 avenue de la République. Né chez moi, mort chez moi. Entre ces deux dates, ma vie. Je crois qu’en mourant j’ai laissé quelque chose qui ne m’appartenait plus. »

Ce livre, jugeant que ça ne pouvait pas me faire de mal - sait-elle le le profit que j'en ai tiré ? - c'est une amie qui me connaît bien qui me l'a offert récemment une amie imaginant que ça pouvait me concerner !
Que n'ais-je les mots de Pourrat pour parler de cette merveille, alors que je ne sais écrire que "ces trois lignes qui ne tiennent pas "…et que je manque contrairement à Henri Pourrat d'humilité devant mon sujet, allant même à considérer quelques fois qu'il pourrait m'appartenir et devrait ainsi être marqué de mon fer !
Bernard Quinsat au retour d' Ambert le 10 février 2009 .

lundi 21 novembre 2011

Aller et Retour à Compostelle : Jorge racontera le 3 Décembre au Comptoir Compostellan à Romagnat .…

D'abord présenter Jorge et Marie …

A peine arrivé à Conques, dans la belle lumière des vitraux de Pierre Soulages de dos, je devine Jorge et assis à ses côtés Marie : what a marvelous surprise !
A la sortie Jorge fait le pitre, sa manière sans doute de dire la joie d'une rencontre improbable … Alors que nous venions de Murat dans le Cantal, eux venaient du Puy et s'apprêtaient à rentrer en stop …on s'est serré dans la Twingo . Restait juste assez de place pour rapporter 3 cartons de vin du Fel et d'Entraygues pris au passage : on le boira le 3 Décembre !
















RANDO-CONFÉRENCE : Aller-Retour à Compostelle .

C’est presque devenu un lieu commun que de parler de « l’aller» à Compostelle. Faire dans la foulée le retour chez soi est une expérience plus rare ou pour le moins inhabituelle. C’est pourquoi le témoignage que proposera Jorge Sanz au Comptoir Compostellan à Romagnat le 3 Décembre à l’invitation de Colportage-Arts du Chemin, n’en sera que plus précieux .

Bien qu’habitué des chemins de Saint-Jacques c’est cette année pour la première fois que Jorge Sanz aura enchainé 4 mois durant, l’aller-retour à Compostelle au départ de chez lui, à Gignat près d’Issoire, empruntant la Via Arverna jusqu’à Cahors, y rejoignant la Via Podensis qui vient du Puy en Velay, qui rallie Compostelle, et chemin inverse pour le retour .

C’est un fait que de tradition le vrai chemin de pèlerinage est celui qui démarre devant sa porte. Y revenir par ses propres moyens c’est bien évidemment aussi renouer avec elle .

Images à l’appui c’est de tout ça que parlera Jorge sans oublier de mentionner
qu’à son retour, afin de « rendre » une part de ce qu’il avait « reçu » en chemin il a tenu à se mettre au service des pèlerins en devenant pendant 15 jours, hospitalier bénévole à « l’ Hospitalité d’Estaing » où les jacquaïres sont reçus donativo, chacun à son départ faisant un don au gîte en contre-partie de l’accueil.

C’est il y a plusieurs années, alors qu’ils étaient partis de Clermont sur la Via Arverna, que Jorge et Marie Sanz sa compagne de vie et de chemin rencontrèrent Bernard Quinsat lors de leur passage aux Fours à Chaux à Romagnat. Depuis la relation avec les Amis de Colportage ne s’est jamais relâchée et c’est ainsi qu’à plusieurs reprises ils cheminèrent de conserve.

Ce sera le cas cette fois encore puisque la conférence (19 heures ) sera précédée d’une marche sur la Via Arverna au départ le matin ( 10 heures) de Saint-Saturnin en direction de Romagnat. Au passage à la chapelle Sainte Anne près de Chadrat ils auront pris en charge la statue de Saint Jacques commandée au sculpteur Yves Morvan pour patronner le Comptoir Compostellan .

Sans condition d’adhésion, la journée est ouverte à tous, mais que ce soit pour la journée entière ou seulement la conférence (places limitées) la réservation est obligatoire (5 Euros en soutien à l’association )
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Comptoir-Compostellan
: accueil-marcheur, 28 rue Maréchal Foch 63540 Romagnat . 0473626655 .
Inscriptions-Réservation. : colportage.arts.du.chemin@gmail.com
Info : Blog :Voyageapied2.blogspot.com


Je traîne avec moi depuis longtemps une citation de Jean-Claude Bourlés que j'aime particulièrement, mais qui s'est un peu usé en chemin au risque de perdre sa trace. A la recherche de " l'original " pour la revivifier, je me suis adressé à son auteur sur les recommandations de Marie-Geneviéve Fau libraire à Conques . Jean-Claude Bourlès à qui il a fallu quelques recherches , l'ouvrage " retour à Conques" datant de 1993, ma très gentillement répondu . J'en profite ici pour les remercier tous les deux .


Sur le théme "Pélerin sans église" - le titre d'un de ses ouvrages - Jean Claude Bourlès pourrait un jour venir nous rencontrer au Comptoir Compostellan . Espérons qu'il en soit ainsi. En attendant voici la citation exacte, pour me fréquenter vous serez nombreux à la reconnaitre, beaucoup l'ont sans doute déjà faite leur : " Voyager c'est accepter de se rendre vulnérable. Se mettre à la merci d'une rencontre, d'une émotion, d'un signe . " Dans la phrase qui suit Jean-Claude Bourlès fait allusion à Gilles Baudry "en son lointain monastère de Landévennec", qu'en cette circonstance nos pensées le rejoignent là-bas …" aux versants du secret" .
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Commentaire : de Jean-Claude Bourlès à qui j'avais donné l'info de ce billet :

"
Merci pour ce message. Jorge et Marie me tapent dans l'oeil. Eux sont de véritables pèlerins, partis de chez eux et retour. Chapeau ! Vous pouvez transmettre. Quand à ce comptoir Compostellan, il me semble bien sympa. Si mon chemin passe par là.... Amitiés. JC Bourlès



jeudi 3 novembre 2011

La Traversée Fabuleuse …

" J'écrivis sur un carnet les paroles de l'homme.
Martinien prétend que j'en ai inventé plus de la moitié. Mais comment aurais-je inventé ce monde, ces fleurs, ces éclairs et ce travail sans fin ? " André Dhôtel .

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C'est en écrivant dans le billet précédent que " la Via Arverna en passant par le volcan cantalien ne perdait rien au change avec la Via Podensis traversant l'Aubrac " que m'est venu le désir d'écrire ce qui va suivre en imaginant pour la Voie d'Auvergne une variante qui traverserait le Cézalier cet autre Aubrac du Massif-Central et ou l'on enchaînerait ainsi Cézalier et Volcan cantalien : qui dit mieux ?
Voulant parler de ça je ne me sens pas de ne pas me remémorer cette fabuleuse traversée que nous avions faite ensemble : Louis Perrin, Véro Bénè, Bernard Deubelbeiss, Lionel Alés et moi en Janvier 2006 d' Issoire à Brezons et je devine que c'est d'ailleurs de ça pour l'essentiel que je parlerai … en attente j'avais ouvert ce billet et placé là depuis plusieurs jours la vidéo réalisée en la circonstance par Louis …tout y est dit, alors pourquoi cette envie d'en rajouter ?
Mystére des réminiscences et de la répétition !… En deux mots : La Marche !


Et nous voilà rendus à Conques ( Variation Presse )


C’est dans la foulée de la présentation du projet d’itinéraire Clunisien du Carlades, dont la presse a rendu compte ces derniers jours ( La Montagne du 2/11/11 ) que les Amis de Colportage se sont mis en marche pour, à partir de Murat (15 ) rallier Conques(12) durant les vacances de Toussaint.












Cette réunion s’est tenue dans l’église de Bredons, reste d’une ancienne abbaye qui dépendait de Cluny, d’où démarre la partie clunisienne de l’itinéraire qui mène ensuite au prieuré de Manhaval qui en était une dépendance, puis au-delà à Conques . Bernard Quinsat responsable de Colportage qui entretient avec les responsables de ces territoires des liens forts et anciens, nés suite aux passages de Chamineige et Transmassif et de l’action encore plus ancienne de Chamina dans ces régions et particulièrement de la Rand’aubade de 1989 qui laisse dans le Carlades un souvenir impérissable, assistait à cette présentation.
Outre pour sa nouveauté, cet itinéraire a été retenu pour le traditionnel repérage de Toussaint, parce qu’il constitue pour Colportage une très intéressante alternative, à la Via Arverna (Clermont-Aurillac-Cahors) en direction de La Via Podensis venant du Puy, la faisant bénéficier de la notoriété prestigieuse de Conques. De plus un accès au GR 65 plus direct, qu’en passant par Aurillac et Cahors constituera pour beaucoup un attrait supplémentaire, et une formidable «aspiration « Car assurer la promotion de cet itinéraire auvergnat vers Compostelle est bien l'une des tâches que s’est assignée l’association Colportage. Relayant à partir de Clermont-Ferrand l’itinéraire venant du Nord, à partir de Vézelay puis de Souvigny, La Via Arverna, balisée par les Amis de Saint-Jacques et éditée par Chamina, présente beaucoup d’avantages et notamment celui d’être pour l’heure et pendant encore longtemps moins chargé et goudronné que celui du Puy, et la traversée du Volcan cantalien supporte bien la comparaison avec celle de l’Aubrac. Que dire aussi de la litanie de sites médiévaux, religieux et romans prestigieux que cet itinéraire aligne: ND du Port à Clermont-Ferrand, Saint-Saturnin, Montaigut-le-Blanc, Saint-Austromoine à Issoire, Saint Julien à Brioude, Blesles alors que d’autres moins connus sont inestimables, Beaumont, Mailhat, Nonette et Orsonnette, Aurouze, Moissac, Chastel sur Murat ou encore pour ceux qui comme Colportage aiment le hors-piste, ND de Randol, Perrier, Saint Jean-Saint-Gervais, ou encore Vauclair et sa vierge majestueuse. Les bénévoles de Colportage proposent donc plusieurs fois l’an pour un ressenti géographique et paysager, et une réelle appropriation régionale une découverte vivante à pied de tous ces itinéraires qui venant du Nord ou partant vers le Sud ont rapport avec Clermont Ferrand et comme horizon Saint Jacques de Compostelle.
Par ailleurs, ils proposent à l’intention des marcheurs partant de Clermont un lieu d’accueil à Romagnat, le comptoir compostellan et ont commencé à établir des relations pour une connaissance mutuelle avec tous les riverains de l’itinéraire qui œuvrent dans un esprit pérégrin . Par contre, plus événementielle sera l’action de promotion mise en œuvre au printemps à une date encore à déterminer sous l’intitulé « Vers Compostelle … ». Il s’agira de proposer au plus grand nombre, sans démagogie, une grande randonnée qui en un jour ( 40 Km ) ou deux ( 2 X 25 Km ) permettra de relier Clermont à Issoire ville au-delà de laquelle il sera possible sur une semaine de poursuivre par petits groupes (maxi 12 personnes). ________________________________________________________________________
Plus d’info : Colportage-Arts du Chemin : « Comptoir Compostellan » 28 rue Maréchal Foch 63540 ROMAGNAT/voyageapied2.blogspot.com

mercredi 2 novembre 2011

Sur un Air de Famille …

L' improbable compagnie comme le fruit incestueux de Latitud's et Colportage , des fois ça marche et là c'est le cas… à fond les chemins !!!!!
Un petit montage de Lionel Alés pour dire que ça continue à faire ou dit autrement que c'est pas facile à lâcher !!!! ça va ? ça va !