mardi 28 mai 2019

1OOO & 1 DIABLES rient …ENCORE !!!!

 
Emmanuel Chanal Tour à tour Diable et  Saint …ou presque ! La Mort en rigole …et l'Homme marche. Crédit Photo Dan Parigot

CE SOIR SAMEDI 2 JUIN 20 H : CHAPELLE SAINT LAURENT ( proximité ND du Port) exceptionnellement en raison du concert qui a lieu en même temps à la Basilique sur le parvis de laquelle se fera l'accueil . Hâte de voir le diable dans la Chapelle !!!!!!


PROCHAINES REPRESENTATIONS : WEEK-ENDS du 2 , 9 et 17 JUIN
                                                                    Samedis 20h / Dimanche 18h
 Participation au chapeau . MERCI .
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Dimanche dernier sur le parvis de Notre Dame du Port, la Mort a devisėe avec le pèlerin – el pelegrin – marchant vers Compostelle

Un dialogue ininterrompu  - sauf par les cloches de la basilique et l'appel de son fils ! – Emmanuel Chanal a  enchaîné dans un rythme trépidant discussion,  diableries, pirouettes, facéties et dérision, entremêlant textes historiques et témoignages de pèlerins,  pour tenter de répondre  à  l’éternelle question :

« Qu' allons nous chercher vers Compostelle ? »

Et me voilà  sous le soleil de mai à  me demander quel(s) «scrupulum scrupuli » avai(en)t bien pu m'envoyer voici bientôt 20 ans sur le chemin !

Tout pèlerin, non pèlerin ou simple spectateur égaré sur ce parvis  ne pouvait que sourire, se laisser surprendre et toucher par les questions formulées par la Mort devant le somptueux tympan de Notre Dame. Je fus quant à  moi emportée  par la pertinence et la beauté du texte, par la voix (les voix) et le jeu théâtral de l'acteur, tout cela  sous le regard amusé  des deux anges aux six ailes entourant un Christ en majesté.
Ce soir là,  tout était simplicité  et évidence !


Un vrai bon moment de plaisir à saisir et apprécier grâce à l'acteur et auteur Emmanuel Chanal. Un texte à lire et à relire sur les chemins, si l'auteur nous faisait le plaisir de le publier … un spectacle à ne pas manquer pour la beauté conjuguée des mots, du geste et du lieu !


Pourquoi chercher sans cesse le sens du chemin … et si c’était tout simplement le chemin  qui faisait sens ?

MARIE AUJOULAT

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