Pierre-Olivier Febvret, journaliste de La Montagne, " désertant " son Agence du Puy est parti il y a peu, huit jours à pied, sur la Voie Podensis, le chemin de Saint Jacques de Compostelle qui part de la capitale vellave. P-O Febvret l'a parcourue sur plus de 200 Km, à travers la Haute-Loire, la Lozére et l' Aveyron, jusqu'à Conques pour tenter de comprendre l'engouement qui justifie qu'ils soient tant et plus à se mettre en route, à partir du Puy pour ce finistére de Galice. A partir de ce qu'il a entrevu et ressenti il proposera dans chaque édition, huit jours successivement, à partir de lundi 3 Aout, " son journal " de pérégrination . Qu'aura-t-il retenu ? Que le risque est grand qu'a vouloir aller " au fort de La Marche " on voit se dresser le Pélerin sur la défroque du journaliste , car à partir de " là ", il n'y a là plus rien à voir , bien peu à en dire : plus rien à rapporter ! La " désertion " dont il fait êtat dans son article écrit à la première personne -preuve s'il en fallait qu'il est déjà " bien touché " ce qui est la moindre des choses pour ce genre d'expérience et qui en tout cas ça fait du bien à lire- aura-t-elle pris des allures de " 
retraite " dans la mesure où en espagnole les mots ont la même origine- pourrait avoir en tout cas ? - que " jubilation " et que la Marche toute intérieure qu'elle est, dans sa forme la plus accomplie, est essentiellement jubilatoire et qu' à ce titre être en pélerinage reviendrait à entrer en retraite, ou faire retraite si l'on préfére (1) ! Quoi qu'il en soit attendons La 
Montagne de demain…je sens que nous ne serons pas déçu … la psalmodie du pas ne laisse personne indifférent et l'on nous promet les très belles photos de Michel Wasielewski tirées - j'imagine - du " guide européen des chemins de Compostelle " qu'il réalisa avec Jean Bourdarias en 1996 - ed. fayard - alors qu'il était responsable du service Photo à La Montagne . Une expo photo issue de ce bouquin circuke à travers l'Europe . Pour en savoir plus aller sur goggle vous débarquerez sur le site des " Amis " de l'itinéraire de Vézelay, Via Lémovicensis, ou vous pourrez lire aussi ceci :" Urgence vraiment ? L’homme doit se libérer d’un excès de travail que le zèle ou l’urgence ont poussé à un tel point, que l’individu n’a plus de temps pour réfléchir sur lui même et sur le sens de sa vie »…et tant d'autres choses encore qui font du bien par où elles résonnent comme :
Il est illusoire d’assimiler le pèlerin — citoyen de l’esprit à part entière — à un touriste, un vacancier, un sportif, un promeneur, voire un simple « cultureux » et notre association s’inscrit donc en faux contre tout amalgame et récupération du pèlerinage à quelque titre culturel ou touristique que ce soit. Le pèlerinage demande un effort, une volonté, une persévérance particuliers par suite de sa longueur, de son austérité relative, de son manque de commodités, de nature à décourager probablement nombre de touristes, sportifs ou randonneurs. Il se trouve donc ainsi, sur cette voie de Vézelay, plutôt réservé en fait aux pèlerins de coeur, avides de solitude, de dépouillement, de recueillement. Car prendre le chemin de Santiago, quelle que soit d’ailleurs la voie empruntée, c’est choisir délibérément de prendre un temps de réflexion et/ou de recueillement, un temps que l’on s’offre et que l’on offre à ceux que l’on rencontre sur le chemin…………
Pour notre part, sachant déjà combien nous sommes attachés à Romagnat- Patrimoine pour que Romagnat devienne le point de ralliement (2) de ceux qui s'apprêtent à emprunter la plus modeste Via Arvernia qui précisémment de Clermont-Ferrand rejoint la Podensis à Conques - plusieurs rencontres de pélerins de passage à Romagnat ont déjà été évoquées dans ce blog (3) - nous proposerons à ceux d'ici, le 28 et 29 Novembre 2009 (4) un voyage à pied de deux jours 
jusqu'à Issoire sur cet itinéraire (5) . Il devrait être précédé quelques jours plus tôt par un échange en public entre Jacques Pourreyron, qui fut si longtemps pharmacien à Romagnat- de 1967 à 2004 et dont tout le monde se souvient et moi (BQ ) sur le théme de " La Marche et le Pélerin "…Jacques de la Confrérie des Jacquaïres de France, serait le Pélerin- ça va de soit ! - et moi le Péripatéticien, ça me convient au-delà de ce qu'on peut imaginer !(1) Battre en retraite : c'est aussi se retirer et dans ce cas, du vain combat des apparences …
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