Au bord du noir, dans le gris- bleu d'un arbre nu, comme pris de vertige , un petit cerf-volant à gorge rouge, s'est agrippé à une branche . Allant pour le rassurer dans le bruissement de ses deux flagelles , je distingue qu' il murmurait à mon intention : " …et surtout, n'oublie pas de leur souhaiter la bonne année …"
Ainsi attendait-il là que je passe ! Mais qui donc avait pu l'informer ce petit cerf-volant de rien, que je traînerais là, sur cette bordure du plateau, en ce jour à cette heure ?
Alors , voilà t-il pas que déjà j'allais l'oublier :
mes amis bonne année !
C'est durant la nuit que m'est venue ma phrase et alors au petit matin, le cerf-volant a pu lever le camp, reprendre peut-être son vol ?…
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