samedi 5 septembre 2015

VIA ARVERNA : Rester LIBRE !


Parce qu'elle n'entre dans aucune de ces " définitions " et qu'elle est le fruit de l'initiative de Chamina il y a 10 ans …elle est libre la Via Arverna -on pourrait même dire qu'elle va s'envoler ! - et elle compte bien le rester pour faire écouter sa petite musique singuliére : être d'aujourd'hui ! BQ .

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L'Europe a décidé arbitrairement de tracer des chemins de pèlerinage à Compostelle à partir d'un texte du XIIème siècle de propagande qui ne relatait en aucun cas des voies "historiques" justifiant l'éventuel passage de pèlerins. Rien n'y a fait depuis, les régions et nombre d'associations du tourisme ont relayé des clichés et erreurs historiques ... Plus important encore on a labellisé des édifices patrimoine de l'Unesco au titre des Chemins de Compostelle. Toutes les dédicaces à l'apôtre saint Jacques ne se revendique pas du sanctuaire galicien... Il n'y a pas quatre grands points de départs en France où les pèlerins se regroupaient ... il n'y a pas de routes historiques ... et Compostelle n'a pas été le sanctuaire le plus visité au Moyen Age ! Pour plus d'éléments consulter aussi cette page http://www.limousin-medieval.com/.


D'autres représentations :  La Voie revisitée à la manière de Bilal






2 commentaires:

DPM a dit…

mais Limousin médiéval puise ses infos chez nous "Fondation David Parou Saint Jacques"
www.saint-jacques.info

Alain Petit est un ami mais le chercheur, c'est moi !!

Il me semble d'ailleurs que nous avions été en relation.
Avec nos remerciements pour votre vision et nos amitiés pèlerines
Denise Péricard-Méa

Ferpel a dit…

Bonjour,
J'ai bien aimé vos précisions sur l'esprit de ce blog : une pensée qui se précise en écrivant.
Il m'arrive souvent de le faire dans les articles des sites de la Fondation que je ne considère pas comme immuables.
Alors je vous propose quelques précisions
< L'Europe a décidé arbitrairement de tracer des chemins de pèlerinage à Compostelle >
L'Europe n'a rien tracé. Elle a cédé à une double pression, celle, politique, de l'Espagne qui avait besoin d'une reconnaissance et celle des associations de pèlerins sous la houlette de René de La Coste-Messelière, devenu président de la Société créée en 1950 pour assurer la promotion des chemins de Compostelle. Il avait su réunir autour de lui quelques intellectuels autoproclamés experts du chemin qui ont su imposer comme vérités les hypothèses échafaudées à la fin du XIXe et jamais validées par aucun historien. Hypothèses illustrées par J. Bédier et E. Mâle maîtres incontestés dans leurs domaines mais éloignés de l'histoire.
Qui étaient ces promoteurs ? Des intellectuels français hispanisants et catholiques pour beaucoup en tout cas des personnes conscientes de l'intérêt de ce pèlerinage pour l'Europe.
Leur enthousiasme était hérité de celui qui s'est emparé des curés et intellectuels du XIXe à la découverte du Codex calixtinus. Certains avaient été influencés ensuite par la vision de Franco qui en 1948 exprimait le voeu que " le chemin de Compostelle s'ouvre au-delà du rideau de fer "
Je serai ravi de poursuivre des échanges sur ce sujet
Louis Mollaret