Nouvelles reptiliennes .

C'était temps, voilà à nouveau une belle série sur le blog du Lézard http://www.blogdulezard.net/…de suite je passe un coup de fil à la Véro Bénè puisqu'elle semble réveillée : c'est bon ces jours où le talent vous sort du lit !
Aprés je raconterai ici un bout de balade avec elle cet été et encore après je prendrai des nouvelles de Bernard Deubelbeiss, je pense qu'il est encore vivant… j'aurai ainsi fait le tour de la bande de la " Rom' rando "…prochain départ en janvier peut-être, direction " la Margeride" ou "le Mezenc ", faudra se décider avant le col de ……

Autres CORRESPONDANCES estivales…

Bernard,

Juste une petite phrase:

"Marcher, c'est faire un bout de chemin avec le temps"

C'est sorti de: "Aphorismes sous la lune et autres pensées sauvages" de Sylvain Tesson.

Bon séjour à Sagnes et Goudoulet. Je ne viendrai pas ce coup-là, ce n'est pas l'envie qui manque mais pleins de trucs...

Bises à vous 2. Louis


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Reçu de Louis le 18 Aout 2008…qui oserait sérieusement prétendre que sa fréquentation ne me nourrit pas ? Tellement il est à la fois du monde et d'ailleurs…fidèle même dans mes longues périodes de mutisme ! …êtres en relation …Plus tard Tesson aux semelles de vent dans " le nouvel observateur ", pas mal fait , et puis , quelques silences et quelques jours encore aprés :
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" Bernard,

Si tu ne connais pas Claude Lagoutte, ( "peintre-chemineau" 1935-1990), je pense que tu sera intéressé par sa démarche.
Nadine et moi sommes allés à Bordeaux pour voir l'expo " voyages et autres traces ".
Je t'envoie un texte (l'écriture et la marche) qui parle de son travail, quelques citations pêchées dans le catalogue de l'expo, et une image d'un de ses "paysages" de 1984 dont le titre est "lecture/marche".

Je te bise et tout et tout. Louis . "























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Traces de TRACE…

Suite de petits échanges avec Sophie Maneval et Lionel Alés …en toile de fonds " La Trace " qui n'aura pas lieu cette année. Damned !
D'abord venu de Lionel , un envoi qui dés le début me touche !

" Les pas foulés de concert tissent une histoire et l’amitié s’imprime dans nos paysages. Hier aux bonheurs d’une visite entre Chaudeyrolles et Saint Clément, j’ai pu le vérifier tant ta présence résonnait avec force. Sur ces terres familières, nos traces sont bien vivaces. Au bord d’un lacet, je redécouvrais le moulin de Vahylle, carrefour potache et terrain de catch verbeux pour les professeurs Duchemin et Pierre François Régis du Signon de la Lauzière. Une authentique jubilation de grand dadais aux accents d’ancien combattant de cour de récréation me saisit, sans coup férir et sans gants. Mais hier, étrangement, ces deux personnages se tenaient en retrait laissant les prémices de notre rencontre reprendre noyau. Remontant en vrac, le coin de table de l’auberge des fermiers du Mézenc où nappe à l’appui, tu cartographiais le terrain de jeux et puis, l’œil du monde avec ses boules d’ensilage blanches comme des perles du pacifique et tous ses paysages que tu nous racontais d’un pas d’équilibriste à flanc de roche, et puis, un visage. Sophie. La Sophie. Oui, Sophie, l’appareilleuse d’une amitié précieuse.
Ce petit retour aux sources ne pouvait rester de part vers moi et me prétexte l’occasion de te dire combien je t’aime fort. Avec toute ma tendresse." (12 Septembre 2008 )
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Comment imaginer ne pas porter, ilico, à la connaissance de Sophie cette attention de Lionel, qu'il y a peu encore on eut nommé un compliment !…et elle tout aussi prestement de me retourner sa tendresse aussi :
"A quelques jours de la date anniversaire de la Trace... j'aimerais bien te serrer dans mes bras... Bises. Sophie." (17 Septembre 2008 )
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Je reprends alors mon sérieux pour signaler à Sophie et à Lionel que :

" Il y a peu nous avons enterré** le Grand-Père de Sylvain Mazade ( très, très content de le revoir à cette occasion ! ) ses parents m'ont demandé quand était la prochaine Trace ? Hier au soir réunion à la Roche-Blanche à propos du projet d'aménagement de Gergovie . Dans l'assistance plusieurs personnes ayant participèes , entr'autre à plusieurs Traces, me demande inévitablement - outre la possibilité de visiter les FaC - quand se déroulera la prochaine ? Aux uns et aux autres je ne manque pas d'assurer que ce sera l'année prochaine et que d'ailleurs on s'en occupe ! Alors quand est ce qu'on s'en occupe ? …et d'abord quand et comment on garde le contact avec eux ? Je vous embrasse . BQ . ** A ce propos, et pour l'anecdote les pompes funébres avaient oublié d' ouvrir la tombe…bon c'était presqu' encore les vacances ! Quant au Grand Père c'est lui qui m'avait rappelé les mots de Montaigne : " mes pensées ne vont que si mes jambes les agitent…ainsi font tout ceux qui apprennent hors des livres …" où quelque chose comme ça ! Il était vraiment super cet agrégé de " l' être"…également ! (17 Septembre 2008 )
__________________________________________________________________ Au cours des obsèques de Monsieur Joannès Déchenaud, son grand-père , j'avais rappelé à Sylvain l'anecdote relative à Montaigne, qui sitôt fait l'avait lui aussi à son tour rapportée à son père, Jean Mazade qui est un chic Ami des chemins et des arts qui tentent de tourner autour . On ne doit donc pas s'étonner que Jean m'adressa de "ce pas " un message sensé me rafraichir la mémoire ce qui aurait dû me permettre de me préciser- et surtout préciser Montaigne - dans l'envoi qui précède . Les dates en porte témoignage et donc, j'aurais pû … Un instant de paresse ou de suffisance m'en a peut-être empéchè…

" Bonjour Bernard, Merci encore pour votre présence chaleureuse , vendredi au cimetière des Carmes. Sylvain m'a dit que vous aviez parlé de Montaigne et de la déambulation ; je pense avoir retrouvé la citation en question : Les Essais, Livre III, Chapitre XXXIX : "Tout lieu retiré requiert un promenoir ; mes pensées dorment si je les assis ; mon esprit ne va pas seul, comme si les jambes l'agitent ; Ceux qui étudient sans livre en sont tous là". Amitiés, Jean . " (31 Aout 2008 )

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Dans ces eaux , Sophie nous avait aussi signalé que :

"En parlant de Trace... L'association Mézenc Gerbier n'ayant pas optée pour l'envoi d'un message aux participants et aux "artisans"... je m'y penche depuis deux soirées... collecte les bouts de fichiers...
…d'ici quelques jours des nouvelles
Je vous embrasse aussi. Sophie. (17 septembre 2008 )

… on est dimanche, on en est là : la suite début de semaine !
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LUNDI , c'EST DIT !!!!!!!!!!!!

" Je ne veux plus remettre l'éxistence à plus tard ! "

Le mot est de Georges Bataille , je l'ai cueilli hier soir dans le formidable petit bouquin d' André Gorz : "Lettre à D . Histoire d'un amour " . Faut dire qu'hier Dimanche fut un extraordinaire jour de collecte ! Qu'on en juge :

On est allé revoir les Bourbonnais…

Bonjour ,

Tout à notre bonheur d'être là, je n'ai pas eu le"réflexe" de faire la photo de la remorque de Michel, de retour aux bercail aux Renauds d' Autry Issards …huit mois après en être partie avec le Toros… Décidemment elle me manquera à jamais cette photo, la remorque aussi, dus- ai-je en nourrir la honte de ma vie de l'avoir gardée si longtemps…

Ils nous ont parlé de leurs petits enfants, du hollandais du Prieuré, de la foire médiévale de Souvigny .
Dit aussi qu' à l'occasion de notre passage en janvier, ils étaient contents que le soir de la Treille-Muscat nous soyons retournés coucher chez eux.
Dit encore qu'à l'occasion de retrouvailles à Romagnat avec certains, ça avait été comme s'ils les avaient toujours connus ? …et qu'à la prochaine ce sera pareil !
Egalement dit, que Robert le Jacquaïre- entre temps devenus adjoint premier, à la culture de Souvigny- s'enquérait souvent des nouvelles des" Fous" que Michel lui avait amenés un jour d'hiver 2008, alors qu'il s'apprêtait à partir …et dont semble-t-il, malgré le retard qu'ils lui occasionnèrent, il ne garde pas un mauvais souvenir …

Et puis Michel , avec ses grands yeux, ses grosses pattes, et ses bras si longs que quand il les écarte ils ne tiennent pas tout entier sur la photo, nous a raconté des histoires ; celle de la fois ou en plein pique-nique dans le bocage, ils se sont fait attaquer par des coupe-jarrets médiévaux qui ont emmené en otage séparemment les femmes et les hommes, histoire que peu après de retour au village ce soit comme des retrouvailles comme pour de vrai ; et puis encore au Portugal, sur le Douro, un chantier de bateaux, comme ceux de l'Allier ,avec ce vieux qui, en donnant de l'effet à son cordeau arrivait à tracer dessinait des courbes ; et puis, à Genéve aussi à l'occasion d'un rassemblement de bateaux, un peu tous pareils, le regard un tantinet moqueurs des Suisses perchés sur leurs embarcations bien peintes et bien vernis, en découvrant la sombre gabare bourbonnaise toute engoudronnée …Puis la régate a démarrée, Serge était à la manœuvre et la grande voile carrée les a tôt portés en avant des Helvétes. A peine tournée la dernière balise, toute menace depuis longtemps écartée , Serge se campa alors au front du bateau, bien droit, et la cornemuse bien embouchée va que ça swing sur le Léman…Rouquin à la manière de Douglas, Durin à la proue avec les gars du " chemin qui marche " nous rejouaient "Vikings" …faut dire que les bateaux des suisses,ce jour là du moins, étaient en chocolat et les cors des Alpes en Réglisse !

A propos de Serge Durin -dont j'étais porteur de 3 bouteilles de sancerre de Chez Philippe Prieur- il nous a demandé des nouvelles, si on savait où il était, parce qu'il voudrait lui emprunter un treuil pour remettre à l'eau "le bateau du pré" , afin d' aller naviguer sur le canal de Bourgogne ! Dis tu crois qu'à cette occasion le Glénat il va nous inviter ?…la nef des fous on la referait bien nous aussi !

Avant de nous quitter ils nous ont indiqué les routes pour rejoindre à Montmarault l'autoroute de Clermont .
On n' a pas choisi celle qui passe par Souvigny parce qu'à cette heure là, Robert y devait dormir et puis qu'on reviendrait bien pour le voir ; non, on a choisi celle qui à partir de Meillet ( ci-contre carte Michelin 1948 ) traverse l'enfance de Laurette, par Tronjet, Le Montet et jusque là à cheval sur l'échine "montagnarde " des côtes Matras qui figure le dos tourné de ces deux faux bessons que sont Moulins et Montluçon dont les spectres ponctuaient les fuyants qui nous étaient livrés à cette heure de part et d'autre de cette crête …
… ce partage de minuit se trouvait aussi être pour Laurette et moi celui d'un grand moment de bonheur … et on vous emmenait dans cette nuit si claire .




On pense à vous et on vous dit merci pour tout .
On vous embrasse .

Laurette et Bernard
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PS : au fait du 12 au 22 Août nous retrouverons nos aises à Sagnes et Goudoulet (07 ) , Si le coeur vous en dit !
Juste à côté, le 13, au lac d' Issarlés , Lionel, Coke et JK donneront" la petite république des Herbeaux " , nous y serons bien évidemment !









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