dimanche 8 mars 2009

Plateau de Gergovie : l'urgence de ne rien faire !

Je ressors une vieillerie que j'avais en préparation, pensez ça datait du 21 février 2009, et je lui raccroche cet embryon de billet du 1 mars où je semblais parti à la chasse aux papillons jaunes et qui n'aurait jamais du être séparé du précédent, voilà pourquoi ?










Une info locale parue dans la Montagne du ………, rendant compte d'une visite des responsables du site de Bibracte, à ceux de Gergovie et leur apporter la " Bonne Nouvelle " .…et me sont revenus d'un coup les craintes que m'inspire les projets d'aménagement du Plateau allongé depuis si longtemps là haut à se reposer et reposer les plus de 200000 visiteurs annuels qui viennent là sans rien demander à personne, et sans même d'ailleurs y être invités sans toutefois être des intrus mais des bienvenus !…mais voilà c'est que quelques autres, interrogés par un cabinet d'étude de "mal-voyants" ( selon toute vraisemblance ! ) leur ont confessés qu'à Gergovie : " il n'y a rien à voir ! " . Aussi moi qui croyait être un amoureux fidéle de ce site, qui a chacune de mes visites -rarement plus de 3 par semaines - m'en mettait plein la vue, sans parler qu'il me faisait déborder l' Ame !…aussi, je m'interrogeais quat à savoir si nous parlions des même lieux ? J'avais décidé pour le vérifier d'aller voir et pour être bien sûr de ma destination, d'abord, de rechercher les indications fiables susceptibles de me mettre sur la bonne voie ! Voici donc en quelques lignes le récit d'un voyage ordinaire au plateau de Gergovie et le grand ordinaire d'un émerveillement simple , peut-être trop simple, et à chaque fois renouvelé !

Au tout début, à Romagnat, j'ai eu un début de panique et j'ai failli rebrousser chemin, quand j'ai vu que la Rue Vercingétorix était à vendre alors que j'avais déjà du mal à trouver la signalisation de la somptueuse Avenue Gergovia, quand enfin ! .Elle était là, la plaque prestigieuse, médaillée de rouille , lisérée blanc sur bleu horizon gardé par une chaîne d'angle restant de pierre alors qu'elle présentait à l'épaule sa descente d'eau pluviale en zinc . quelle rencontre, instants intenses d'émotion, alors l'histoire qui remonte en moi comme on remonte la pendule au souvenirs qui ronronnerait au salon de notre mémoire qui dit oui qui dit non qui dit je t'attendais…et voilà Brel qui m'entraine…………………………………… Ouf , il était temps que je me retrouve face à cette embrouillamini de Pignons er façade qu'ordonne la lumiére du couchant qui sans ambiguité m'impose cette évidence que je cherchais sans équivoque : Rue de Gergovie ! Dés lors, à partir d' Aubiére puisque c'est là que nous sommes à ce moment, une carte devrait me suffire pour continuer à travers les hachures à avancer dans mon récit .
































Hier, en zappant, j'ai croisé Alain Bashung
aux victoires de la musique et j'ai compris
pourquoi il avait annulé ses concerts quand
j'ai vu avancer sa silhouette décharnée avec
au-dessus de lui comme un girophare qui
hurlait : Regardez comme il ne sera plus là
l'an prochain...

Hier, j'ai vu aussi, traversant mon jardin à
tire d'ailes, le premier papillon jaune de l'année.
J'en ai vite averti ma fille car dans la mythologie
familliale, c'est le papillon de mamie (ma maman).
Elle affectionnait les petits "citrons" et on se dit quand
on en voit un que c'est elle ...

Et ce soir, sur ton blog, je vois des petits "citrons" sur
des balises ...

Et puis je me dis que quand tu parles de ceux qui sont dans
la difficultés et l'épreuve, tu penses à moi aussi et ça me
fait plaisir.

Bonne semaine sans ton Arlésienne ...























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