Ceci n'empécha pas ce Nouvel An d'être un rendez-vous réussi !

Puis tout se passa avec la simplicité annoncée, autour de l’enclos religieux on se souhaita la bonne année et une longue vie au calvaire pareillement paré pour les grandes occasions.
La seule surprise vint qu’aux alentours de minuit, comme par miracle, le calvaire sembla se trouver au centre d’une couronne de feux d’artifice tirés, sans concertation à l’initiative d’habitants de Romagnat. Les Amis de Romagnat-Patrimoine, initiateurs de cette rencontre y virent un signe salutaire pour l’avenir.



L’illustration était donc donnée que le calvaire-ossuaire est bien ici, un lieu repéré comme lieu cultuel populaire et spontané même s’il est tenu à l’écart de pratiques plus encadrés et obsolètes ce qui occasionne bien des confusions et contresens.

Photo de gauche en haut : Piéta de l'église de Romagnat, en bas : Piéta du calvaire …deux cultes différents ?
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Un camp de base aussi …

Dans cet ordre là, un seul regret, qu’exceptionnellement la nuit de la Saint-Sylvestre le clocher du village n’égrène pas les douze coup de minuit afin que dans le cortège des vœux échangés, se glisse le sentiment de notre appartenance commune .
Et c’est ainsi, que nos appartenances s’empilent pour faire le millefeuille de nos identités plurielles !
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Surtout ne pas juger la vidéo ci-dessous à l'aune artistique . Il s'agit d'un " instantané " véritable . Il pleut des cordes, nous sommes au point culminant de Gergovie , il doit être autour de de 2 heures du matin le 1er janvier …Renée entonne un chant de Noêl en occitan, Francis lui propose l'abri de son parapluie et improvise au débotté l'accompagnement d'un chant qu'il découvre en même temps que tous les autres ! Reste ce souvenir, ces visages et le peu de lumiére des lampes de poche qu'ils recueillent, la nuit, le silence et le noir autour…et les voix quand même : l'émotion entiere tout simplement . Si Francis insiste on refera la prise…dans les mêmes conditions ! Voici ce qu'en disait Renée le lendemain :
" Je n'oublierai pas ce chant sous la pluie et sous parapluie avec Francis, au plus haut du plateau de Gergovie, devant cette "foule" attentive . Il y avait un côté un peu magique avec ces lueurs laissant deviner une ville, un village ou un simple hameau ; et la brume, ça et là, qui enveloppait le tout, faisant apparaître un paysage d'une grande douceur et empli de sérénité... oui, c'était magique ! "
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