samedi 2 janvier 2010

Le PETIT PATRIMOINE comme il va …Un rendez-vous réussi !

Ils étaient au moins trois à manquer à l'appel, les trois élus majoritaires qui avaient tenus à nous faire savoir leur sympathie et leur compréhension mais à qui il semblait difficile d'être présent en ce lieu , à cette occasion: comme on les comprend …ou plutôt comme on ne les comprends pas ! La preuve que les décisions , même les intentions quand elles ne sont pas justes sont comme des prisons pour ceux qui les prennent et ceux qui les soutiennent !

Ceci n'empécha pas ce Nouvel An d'être un rendez-vous réussi !



Intrigués sans doute, pour certains, par l’étrange rendez-vous annoncé en ce lieu pour Minuit moins le quart, ils furent plus d’une centaine ce 31 Décembre, à tourner à un moment ou à un autre autour de ce qui allait devenir une sorte d’voobjet non identifié volant dans la lumière douce des lumignons d’où s’élevait la rougeoyante Passion du Christ de Jean Chauchard.
Puis tout se passa avec la simplicité annoncée, autour de l’enclos religieux on se souhaita la bonne année et une longue vie au calvaire pareillement paré pour les grandes occasions.
La seule surprise vint qu’aux alentours de minuit, comme par miracle, le calvaire sembla se trouver au centre d’une couronne de feux d’artifice tirés, sans concertation à l’initiative d’habitants de Romagnat. Les Amis de Romagnat-Patrimoine, initiateurs de cette rencontre y virent un signe salutaire pour l’avenir.
A la suite de ça, le vin chaud et les gâteaux furent partagés dans la grange du calvaire qu’occupe depuis longtemps le syndicat agricole, ce dont bon nombre n’avait même pas connaissance et pour qui ce fut l’occasion idéale d’une découverte et de celle des projets touchant à cet endroit.





L’illustration était donc donnée que le calvaire-ossuaire est bien ici, un lieu repéré comme lieu cultuel populaire et spontané même s’il est tenu à l’écart de pratiques plus encadrés et obsolètes ce qui occasionne bien des confusions et contresens.















Photo de gauche en haut : Piéta de l'église de Romagnat, en bas : Piéta du calvaire …deux cultes différents ?
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Un camp de base aussi …

Mais ce soir là ce fut aussi ici, le « camp de base « d’une petite expédition qui avait décidée de gagner à pied Gergovie - afin que Francis Got et Renée Faure puissent égarer quelques chants dans la nuit du plateau - et à laquelle nulle condition météo – et pourtant la pluie s‘était invitée– n’aurait pu faire renoncer ! Le départ eu lieu vers une heure du matin ce 1er janvier et tout le monde fut de retour au calvaire vers 3heures bien « sonnée « , façon de parler !. Les feux et autres artifices étaient retombés depuis bien longtemps, mais demeuraient allumées les petites loupiotes, dans leur tentative de se frayer quant à elles, un passage lumineux vers l’éternité …

Alerté par la presse un contingent étoffé d’Aubierois participa à ces frugales et sincères agâpes , montrant s’il en était besoin qu’il existe aussi un esprit de canton !
Dans cet ordre là, un seul regret, qu’exceptionnellement la nuit de la Saint-Sylvestre le clocher du village n’égrène pas les douze coup de minuit afin que dans le cortège des vœux échangés, se glisse le sentiment de notre appartenance commune .
Et c’est ainsi, que nos appartenances s’empilent pour faire le millefeuille de nos identités plurielles !
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Surtout ne pas juger la vidéo ci-dessous à l'aune artistique . Il s'agit d'un " instantané " véritable . Il pleut des cordes, nous sommes au point culminant de Gergovie , il doit être autour de de 2 heures du matin le 1er janvier …Renée entonne un chant de Noêl en occitan, Francis lui propose l'abri de son parapluie et improvise au débotté l'accompagnement d'un chant qu'il découvre en même temps que tous les autres ! Reste ce souvenir, ces visages et le peu de lumiére des lampes de poche qu'ils recueillent, la nuit, le silence et le noir autour…et les voix quand même : l'émotion entiere tout simplement . Si Francis insiste on refera la prise…dans les mêmes conditions ! Voici ce qu'en disait Renée le lendemain :
" Je n'oublierai pas ce chant sous la pluie et sous parapluie avec Francis, au plus haut du plateau de Gergovie, devant cette "foule" attentive . Il y avait un côté un peu magique avec ces lueurs laissant deviner une ville, un village ou un simple hameau ; et la brume, ça et là, qui enveloppait le tout, faisant apparaître un paysage d'une grande douceur et empli de sérénité... oui, c'était magique ! "


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