jeudi 1 mars 2012

C'est donc ça la poésie ?



Ainsi la poésie serait un aménagement du territoire langagier - chic la formule !-  Un agencement de mots, que dis-je, une installation syntaxique… Le poéte un braconnier qui poserait des collets pour chasser la douleur, le désir, la vision…

La poésie agirait donc par strangulation ? Sur les terres froides de cette poésie, l'usage du garôt reste encore en vigueur , se protéger contre l' incursion du trivial à la "triste figure " une urgence permanente !

Ah! putain de Mère comme Pagnol aurait aimé cette poèsie là  et le
chateau de maman se serait écroulé comme fêtu de cartes ! Prise en charge par mutuelles ?

Et les couillons comme nous qui pensions - à tord semble-t-il ! - qu' essayer d'écrire c'était au contraire, à l'occasion du grand banquet des signes et du sens, inviter à se mettre à table, l'angoisse, les peurs, la mémoire oubliée, les vertiges et les empreintes … on aura du mal à les convoquer dans un coupe-gorge…ça pourrait finir par se savoir et nos " inspirations " en viendraient alors à manquer de mots !




Ainsi cet hors-soi qu'est la Poésie pourrait être cultivée hors-sol : ça m' incompréhenssionne !

Je m'effraie moi-même de me permettre d' écrire ça de " la Poésie à la grande semaine " …il n'est pas pensable de ne rien comprendre à ce point au développement duraille !

Devrait on s'étonner qu'aux très officielles agapes poétiques nombre d' invités manquent à la pelle ?

J'irai toutefois me désaltérer à l'eau claire de l'écriture de James Sacré ! 
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Non ce n'est pas Boujhena qui est au petit vélo
Il y  d'autres mères , toutes il semblerait
alors quand tombant de cette bicyclette comme d'une autre, d'une mère comme d'une autre, on ne peut qu'appeler : 
" allo maman bobo ! ". Quels bobos ?

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