
C'est ,
aprés avoir quitté
" La Mappemonde ", à la sortie du Puy , passé Espaly là où la Borne découpe le Rocher Saint-Joseph, tout juste à proximité de l'endroit où une
piscine s'est noyée, qu'
Emile Duchemin rencontra
Ourga , venant des
Estables . Les deux hommes se connaissaient déjà pour s'être cotoyés, quelques années auparavant, sur
la trace du train fantôme, à travers le Pays des passages, à la recherche duquel, partant d'endroits différents, ils s'étaient mis en route . Ourga avait quant à lui, établi depuis longtemps
un compagnonnage avec le Garou et c'est ainsi qu'on peut, trés distinctement, sur la photo ci jointe les
voir
ensemble déjà à cette occasion . On notera que déjà aussi, à cette époque il n'était pas rare que Duchemin se réfugia dans les arbres ,
la peur des singes déjà ? Notez que depuis il continue ! Peur des singes encore ?
Ce matin là , qu'on va dire
de la Mappemonde,
Ourga était parti
à la recherche du
Garou que quelques temps avant, on avait annoncé
mort, tué, au cours d'une poursuite avec les gendarmes du côté des
Narces . Mais lui , l' Ami , avec ces antennes empathiques dont l'avait doté la
Marion des herbeaux, il percevait bien les ondes amicales qui lui rapportaient que
le Garou était vivant, que c'était
Rose l'infirmiére qui l'avait tiré de ce

mauvais pas et qu'il vivait pour un

temps
caché dans une grotte au bout de
la Pinatelle du zouave , à deux pas sous
le château perdu, et dont l'entrée était dissimulée dans
la forêt .
La Pinatelle du Zouave !… c'était justement par là que passait l'itinéraire de Duchemin parti
sur les traces de l'indien …alors, les deux hommes décidérent qu'ils chemineraient de concert , aprés toutefois qu'ensemble ils eurent
fumé de douces pipes comme il arrivait à Giono de le dire .
Ce n'est guére plus loin qu'il rencontrérent
Ulysse - sans bien sûr connaitre déjà à ce moment là son nom, pas même le soupçonner - qui faisait tremper une
grande râme maritime dans les
eaux de la Borne de peur leur dit-il qu'elle s'en vint à sécher et qu'à la fin elle ne se fendent ! Lui aussi leur avoua que pour un motif encore différent de chacun des leurs il
avait à faire à La
pinatelle du zouave, et comme la côte qui permet de l'atteindre en passant par la………… débutait juste aprés avoir franchi la Borne -normal non ! - ce ne seront plus deux mais trois compagnons qui se présenteront là-haut, aux
voyageurs à pieds venus à leur rencontre afin de grossir le cortége qui se proposait sous
la conduite de Duchemin et dans les pas de l'Indien de traverser
la face cachée à la rencontre de l'Origine !


Avant de poursuivre plus avant on saura ce qu
'Ulysse - en route depuis si longtemps- était venu chercher là où on lui avait dit que demeurait
le petit peuple des Boulanges qui enfournait des
pains sans sel avec des
rames à miches, dites aussi en ces terres intérieures : Pelles de boulanger ! Cette histoire sans queue ni tête lui avait été rapportés, histoire de fanfaronner,par des pêcheurs du Dimanche et à laquelle, désireux de poser rames et bagages au terme d'un si long voyage, il avait cru mordicus ! Cette histoire invraisemblable, qui lui avait-on dit était confidentielle, l'avait bien sûr toutefois précédée comme le font la plupart du temps les secrets ! C'est ainsi que rendu
au carrefour des cabannes il s' offrit à la risée des
Leveuses
du plateau - compagnes des fameux "précédents", qu'Ulysse un instant envisagea d'éliminer - qui perchées comme des poules dans les pins biscornus caquetérent son histoire à la cantonnade alors qu'elles n'avaient même jamais lu du Sieur Homére l'Illiade et encore moins l'Odyssée !
Duchemin dû ramener très vite tout ce monde à la raison et faire cesser ce chahut ce qu'il fit en parlant de
l' Indien, ce qui en ces lieux- en plus de faire diverssion - convenons en, était aussi manière d' échapper à trop d'exotisme ! Car Ulysse dans ces bois, tenant dans sa bouche une langue morte, c'était vraiment trop et c'est pourquoi celui -ci, penaud se tenant de dos, à l'écart, grommela dns la barbe qu'il n'avait pas d'ailleurs , le reste du voyage un fromage de texte où l'on croyait parfois distinguer l' histoire d'une horde qui………
______________________________________Les caqueteries des Leveuses et de Lionel Alés sont en commentaire (
cliquer sur commentaire au fond de cet article )
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Aprés le passage de l'Indien,
"le château perdu " va-t-il
retrouver son nom et son droit de cité ?
La cascade de l'homme debout va-t-elle retrouver
un accés public le long de l'ancienne rase d'irrigation ? Les

vignes oubliées des
"Fours de Chanciaux " vont-elles
accueillir des visiteurs dans
"le jardin des Epierreurs " où fleuriraient des sculptures ? …et tant d'autres questions posées au
Maire de Polignac et ses
conseillères et conseillers …
le Monde désormais a
le regard braqué sur eux et s'il peut comprendre que pour le Mémorial de la mémoire indienne il est peut être sage d' attendre un peu ,
pour le reste, il est sans doute plus impatient …


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