lundi 23 juin 2008

Ensuite, les Traces de l' Indien…










Personne n'est en mesure de préciser le jour exact où la rencontre eut lieue pour la première fois ! Par contre on a la certitude absolue qu'elle eut lieu au cours de la dernière décennie du siécle passé et plus précisément en son milieu, certainement durant l'année 95 .
C'est Le Colporteur qui, avant de se retirer désigna L'éclaireur au Professeur Duchemin , au motif qu'il était le seul à pouvoir retrouver les traces de ses semblants d'histoires qu'il semait, condition sine qua non pour que l'éminent chercheur puisse à chaque fois commencer ses travaux … C'est donc pour ça et tout d'abord faire le tri entre vrais et faux semblants que Duchemin et L'éclaireur se rencontrèrent une première fois, sans bien sûr savoir, c'est évident, comme très vite ils deviendraient complices,et même si la réputation de l' Eclaireur comme spécialiste de la Géographie des Signes était notoire (Sur photo en haut à gauche on le voit au tableau au cours d'un séminaire de Géo-Sémiologie qu'il animait il y a environ une dizaine d'année… sur ce cliché il peut avoir alors environ 50 ans ? ) rien ne permettait de penser alors qu'ils développeraient tant d'affinités sur tant d'autres plans !
Pour interpréter les signes , la technique de L' Eclaireur est simple- mais ne faudrait-il pas mieux parler de pouvoir-, tout du moins si l'on se fit à ce qu'il en dit : D'abord, le regard sur tout et puis…et puis à un moment - qu'il décrit comme celui celui de "l'oeil du crapaud", tout, d'abord dans un même regard, ce tout, premier, semble se mélanger ou plutôt se juxtaposer enfin s'ordonner autrement ou se désordonner si l'on préfère, se déconstruire pour que sourde et se reconstruise comment dire, un truc qui ressemble à des fragments d'un corps bien plus familier qu' on ne l'aurait cru et que son sens premier le laisserait supposer . Une évidence s'impose, nous transporte littérallement et il se vérifie alors que la poésie est bien " ce flux, cette trajectoire, ce mascaret qui fait remonter jusqu'à sa source le grand fleuve de La Parole " comme a écrit Pierre Seghers à Antoine Perraudaud du moulin Richard de Bas !



L'Oeil du crapaud

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Alors que dans cet endroit singulier que l' Eclaireur avait repéré comme pouvant être un lieu de réminiscence, propice à l'apparition de l' Indien et alors que le Professeur, muni de son globe terrestre et de son globe céleste et s'appuyant sur son casque comme troisiéme point (fixe celui-là ) s'appliquait ainsi par triangulation à déterminer les points par lesquels eut pû passer l' Indien et qui une fois reliés auraient permis de déterminer sur le sylvo-gonio- circum l'itinéraire de son voyage, le cher Duchemin fut interrompu pour la seconde fois par la Meneuse des Leveuses qui, à mots à peine couvert semblait vouloir donner une indication qui viendrait confirmer les intuitions de L' Eclaireur et les travaux de Duchemin . C'est ainsi que, venant du bout du ponton de bois qui menait au cercle et se lovant dans le caducée qui en marquait le centre, elle psalmodiaa ce texte …" Tout ce que fait un indien, il le fait dans un cercle !……" : stupéfiant n'est-il pas? Ils étaient donc sur la bonne piste ce dont ils eurent confirmation peu aprés quand dans les pas de la meneuse ils atteignirent le Grand Totem de Fer sous la protection duquel l' Indien avait dressé un tepee de fortune pour abandonner, sous la garde d'un ange-chapeauté et sur un tapis de lucioles, l'arbre à mémoire à forme de femme , devenu trop lourd et surtout qui ne lui était plus indispensable pour poursuivre sa route alors qu'il lui semblait qu'il était maintenant en bonne voix et que l'arbre pourrait-être si nécessaire à d'autres qui suivraient .










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