
Le bel oiseau, pour parler de livre bien sûr !
C'est au Puy que Michel Le Bris nous appris après un détour au fil de l'Oise dans laquelle Robert-Louis avait voulu noyer son chagrin, que RL bien sûr, se retrouva dans les Rocheuses, avec sa belle reconquise

A propos de " Le flaneur de l'autre rive " de Lapouge ( dans nonfiction.fr Thierry Piquot )
Il sait son âge et n’en fait pas un titre de gloire : “Je n’ai pas beaucoup d’autorité sur mes souvenirs. […] Ils me font tourner et, quand ma tête est un vertige, ils arrachent le foulard. Je me demande alors en quelle géographie je suis tombé et dans quels moments de ma vie. Je ne reconnais rien. Je suis dans un lointain. […] En général, mes souvenirs ont meilleure mémoire que moi.” Le ton est donné dès cette première page. On retrouve ce rapport au temps qui vieillit (à la fois le temps qui prend des années et qui en fait prendre à chacun…) en fin de volume : “Quand j’aperçois un vieil homme, je ne peux pas m’empêcher d’imaginer l’enfant qu’il fut […]. Du vieillard qui somnole dans le métro, j’exhume un gamin perpétuel. […] Je parcours le vieillard à l’envers.” En fait, on a l’âge de ce qu’on sait raconter.