dimanche 22 février 2009

Sans nouvelles de l' Arlésienne ?

Même si l'on peut trouver mention de cette Arlésienne dans la lettre d'un meunier de 1866, ce n'est que le 1er Octobre 1872 que Messieurs Daudet et Bizet, portèrent la plainte du nommée Frédéri Mamaî qui la concernait . Une enquête fut alors ouverte et un avis de recherche rendu public. Sans résultat jusqu'à récemment il fut alors décidé de la chercher là où jusqu'à présent on n'aurait pas eut l'idée la trouver, dans un trou de mémoire, et en particulier à Clermont d' Auvergne connu comme Arles pour ses salaisons, ne pas cherche plus loin la raison !
Bien qu'un dénommé Van Gogh ait proposé depuis 1888 une série de portraits prétendument d'elle - mais dont il est avéré que ce sont en fait ceux d'une certaine Madame Ginoux parente d'un charcutier en Arles célèbre pour ses saucissons autant que l' Aréne ! - il faut bien convenir qu'aujourd'hui encore elle nous est inconnue !
Ainsi, comme on le comprendra aisément, faute de pouvoir pratiquer - comme c'est devenu aujourd'hui une habitude dans la police - une fouille au corps qui eut peut-être permis de découvrir le diable qui la possédait, il fut décidé d'élargir le champ même des recherches, et il n'est pour en juger de se reporter au photos ci-jointe . Il peut être intéressant pour les connaisseurs de préciser que ce sont aux inspecteurs Gadget et Bianchi** que fut confié la mission de superviser ce travail . Ceci étant, et malgré ces nouvelles dispositions , il semblerait que, vu d'un côté comme de l'autre - " même avec deux bonnes lunettes de marine " comme aurait dit le Capitaine - l'Arlèsienne demeure introuvable !

Comme parait-il un très nombreux public semble s'intéresser à cette affaire, et afin de présenter l'état actuel des recherches, deux soirées sont prévues le 25 et 26 février 2009 à 20h30. Chacun comprendra que compte tenu de l'engouement que
suscite cette intrigue policée il faille réserver sa place. Certaines seront accessibles aux handicapés comme on peut le voir sur une des photos … On nous demande d'insister sur le fait que : malgré des informations racoleuses qui s'affichent en ville, les deux soirées ne sont nullement au musée Bargoin ou au bar du jardin, mais bien à la maison du peuple, d'ailleurs ne voit-on pas Frédéri et Vivette en sortir au terme d' une des dernières audiences… ne pas confondre avec audition, ça pourrait faire penser à du théatre .


Restés jusqu'ici dans l'ombre, l' orchestre universitaire dirigé par Jean-Louis Jam, et la chorale du même métal que mène " de la douce manière ", Anne-France Gauthier, "tiennent" à y demeurer, mais
toutefois associés à cette poursuite depuis le début, on les voit mal ne pas participer aux deux soirées en perspective …quoique avec cette Arlésienne de malheur !…et puis ces gens là sont bizarres, ils s'honorent même d'être amateurs ! Vous ne me direz pas…











**Les inspecteurs Gadget et Bianchi y seront-ils quant à eux ? Pour l'instant, rien n'est moins sûr, même s'il viennent de mettre un terme à leur recherche concernant la disparition d'un gare routière - on aurait dû se méfier pourtant du drôle de coq gaulois d' Eychard qui dominait tout ça , montait-il la garde ? - ils demeurent très très pris par leurs autres missions ! Joint par téléphone ils ont tenu tout de même à nous préciser deux choses. D'abord que, contrairement à une rumeur, l'énorme trou de Jaude n'a pas pour vocation d' être la sépulture des grands projets culturels d'Olivier ! Ensuite, que, si les recherches concernant l'Arlésienne se sont pour l'heure avérées vaines, elles ont livrées d'inappréciables découvertes en ce qui
concerne l'âge de la gomme . En effet un mobilier important
datant de cette période, qui a été retrouve en plusieurs couches, peut permettre d'affirmer que l'industrie du pneumatique était déjà présente à Augustonemetum en ces temps reculés, y compris la carcasse radiale ce qui est somme toute logique puisque l'on était alors sorti de l' âge du fer !.
Il conviendra donc de reconsidérer la société gauloise sous cet angle là ! Certaines certitudes ainsi vont être ébranlées sur nos ancêtres les gaulois qui n'étaient pas ces êtres frustres…comme tient à le préciser aujourd'hui un journaliste qui n' est manifestement pas abonné à la recherche…mais sait-il qu'on peut se procurer au numéro, Historia en kiosque? Alors qu'il soit vigilant, et la prochaine fois qu' il verra un Gaulois faire la une qu'il s'y précipite …bien sûr que ça n'empèchera pas d'écrire à l'avenir des poncifs et autres lieux communs mais…sur un autre sujet peut-être !

NB: si l'affaire Arlésienne devait encore durer il pourrait être fait appel au commissaire Pourret de l' Agence Transfo, c'est le plus grand arrangeur d'histoire que l'on ait vu traîner par ici, ne dit on pas d'ailleurs que de rien ce type a fait une histoire ! …encore pire qu'une histoire de femmes au Castellet Capitaine ? Oui pire, matelot et à la fin y en a certains qui pleurent pire qu' à la fin d'une représentation de l' Arlésienne ! Un saigneur celui là ?…jugez en, c'est lui qu'on voit sur la photo du journal en compagnie de la restauratrice Mme Queixalos Innocence…aih aih aih! …les conditions du pire semblent réunies, et elle semble le savoir, il n'est que d'observer son regard, et sa tentative de la maintenir à distance …

Ah! cette Arlésienne que ne nous ferait-elle pas imaginer ?

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